Le sommet des chefs d’État et de gouvernement de la COP30 s’est ouvert le 6 novembre 2025 à Belém, au Brésil. Parmi les intervenants figuraient Luiz Inácio Lula da Silva (Brésil), António Guterres (ONU), Emmanuel Macron (France), Gustavo Petro (Colombie) et Mia Mottley (Barbade).
L’absence d’un représentant officiel des États-Unis a été remarquée : Washington, pourtant acteur clé du dossier climatique, n’a pas dépêché de délégation de haut niveau, laissant un vide diplomatique au cœur du sommet.
Quant à Haïti, la participation de Smith Augustin, pointé dans un rapport de l’ULCC pour corruption, a suscité des réserves ; selon des sources haïtiennes, il aurait quitté Port-au-Prince discrètement pour se rendre à Belém.
L’ouverture du sommet a été marquée par des discours appelant à une « justice climatique ». Le président brésilien Lula da Silva a exhorté les pays industrialisés à « honorer leurs promesses financières » et à reconnaître « la dette écologique envers le Sud ». Gustavo Petro, pour sa part, a dénoncé « l’hypocrisie des grandes puissances » qui continuent à subventionner les énergies fossiles tout en prêchant la sobriété énergétique. Ces interventions ont donné le ton d’un sommet plus politique qu’à l’accoutumée, où la voix de l’Amazonie et de l’Amérique latine se veut porteuse d’un nouvel équilibre climatique mondial.