Depuis le départ du régime Duvaliériste, Haïti est tournée vers l’ère dite démocratique par laquelle, le peuple devient un élément majeur, fondamental et incontournable dans la gestion de la chose publique. Autrement dit, c’est une passation d’un régime politique par lequel le pouvoir appartient au peuple. Tandis que, depuis la mise en place de ce régime, tout est sous le contrôle d’un petit groupe,qui, jusqu’à tire les ficelles départ et d’autres en vue de défendre leurs intérêts mesquins et au détriment de la majorité.
En effet, plus de trente ans après, c’est le désordre, la dérive, la corruption, l’impunité, l’injustice, l’insécurité, l’exclusion, la pérennisation du cercle d’ingouvernabilité.
Au fait, même si la Majorité ne valide jamais l’exception, mais il est un fait que la situation d’Haïti pour l’instant est sans nom. Aucun qualificatif ne peut expliquer cette forme inhumaine, cette forme déshumanisante dont la première république noire fait face depuis plusieurs décennies.
L’administration publique Haïtienne au plus haut niveau, est occupée par des hommes et femmes qui ont minimum une licence en matière de base académique. Beaucoup d’entre eux sont issues des universités étrangères. De plus, sont dotés d’expériences qui pouvaient conduire une politique et une gestion saine des finances de l’État.
Malheureusement, notre chère Haïti a été trahie par ses propres fils et filles qui ont succédé à l’administration publique Haïtienne. Ces hommes et femmes ont trahi la patrie par l’acceptation de conduire des politiques destructrices et suicidaires. Ils ont saboté nos efforts et nos sacrifices.
Oui, ils nous ont trahi, mais nous pouvons s’en sortir. Nous pouvons le faire par une prise de conscience profonde et prendre les mesures qui s’imposent pour que désormais , cela ne se reproduise plus.
En fait, le pays a connu pire dans les années précédentes lors de l’esclavage où plusieurs tributs venaient d’Afrique et s’installèrent dans des conditions que personne n’oserait vivre. En dépit de toutes les difficultés relatives à leurs langues, ils ont fini par vaincre l’oppresseur, briser les chaînes et provoquer le bouleversement de l’ordre mondial des choses.
Donc, nous avons un exemple fort d’un peuple déterminé pour sa cause qu’est la liberté, la justice, la solidarité. Cette Haïti qui a chanté la liberté pour soi-même et a aussi libéré d’autres peuples dans la région qui souffraient des abus, des violences, des coups, des tortures, peut encore une fois tourner la carte pour enfin créer un chemin d’espoir vers la création de richesse.
A une certaine période, d’autres peuples comptaient sur nos efforts pour leur venir en aide et c’est le sens même de cette parole si forte de notre libérateur « Quiconque noir ou mulâtre se sent leur liberté menacée ailleurs, sera libre dès qu’il a foulé le sol des héros ». Parole d’une nation forte, consciente et solide par le simple fait que les leaders de l’époque ont pris conscience de leur état et ont créé des conditions pour se retirer.
Mes chers compatriotes, je vous invite à prendre cette voie qui nous unit. Comme dit l’autre, nous avons une nation à construire, un pays à sauver. La population souffre trop de l’ingérence des dirigeants. Nous nous battons contre nous-mêmes partout à travers plusieurs zones, communes, et départements. Les Haïtiens se battent entre eux, assassinent leurs semblables avec aisance ni crainte.
Mes chers compatriotes, comme l’ a dit Patrice E. Lumumba, ancien Premier ministre du Congo lors de son dernier discours, oublions tout ce qui nous a divisés jusqu’ici, car la situation est bien plus grave que nous ne l’imaginons.
Unissons-nous contre eux et non, nous contre nous-mêmes.
Vive le respect des droits Humains!!!
Vive Haïti !!!
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Me Louimann MACÉUS, Av
Dir. Exéc. ECCREDHH.
Membre Amnesty International.
Formation Spécialisée en Droits Humains & Droit Int Humanitaire (CUHD/Genève).
Formation Spécialisée en Politique Publique des Droits Humains a IPPDH/OEA/MERCSUR/CIDH)
Ex-Point Focal OSI-HAITI (Objectifs Sciences internationales)
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