Le président Donald Trump doit se rendre vendredi matin au centre médical militaire Walter Reed, selon un communiqué de la Maison-Blanche. Officiellement, il s’agirait d’un examen médical annuel de routine, mais ce sera la deuxième visite du chef de l’État à l’hôpital en moins d’un an, ravivant les spéculations autour de sa santé.
La porte-parole Karoline Leavitt a précisé que le président « rencontrera les troupes et prononcera une allocution » avant de subir son contrôle médical. Trump devrait ensuite regagner la Maison-Blanche, avant un possible déplacement au Moyen-Orient, notamment en Égypte, pour participer aux discussions finales sur un accord de paix à Gaza.
Antécédents médicaux récents
Lors de son précédent examen en avril, le médecin de la Maison-Blanche avait jugé Donald Trump, 79 ans, “en excellente santé”. Les analyses avaient toutefois révélé la présence de lésions bénignes dites “kératoses actiniques”, attribuées à une exposition prolongée au soleil. Bien que courantes et généralement sans gravité, ces lésions peuvent évoluer vers un carcinome épidermoïde, une forme de cancer de la peau.
Depuis, le président a été diagnostiqué d’une insuffisance veineuse chronique, un trouble fréquent chez les personnes âgées, entraînant une mauvaise circulation sanguine dans les jambes. Plusieurs photographies récentes ont aussi montré une ecchymose sur sa main droite, que les médecins attribuent à une légère blessure tissulaire, probablement liée aux poignées de main répétées et à la prise d’aspirine.
Déclarations et perception publique
Trump, interrogé à bord d’Air Force One, s’est voulu rassurant : « Bon cœur, bonne âme, très bonne âme. » Il a même affirmé avoir réussi un test cognitif complet, affirmant « avoir obtenu toutes les réponses justes ». Ses partisans y voient la démonstration d’une énergie intacte ; ses détracteurs y lisent au contraire les signes d’un leadership vieillissant sous surveillance médicale.