Le pape Léon XIV a ouvert mercredi, près de Rome, une conférence internationale sur le climat marquant le dixième anniversaire de l’encyclique Laudato Si, publiée par son prédécesseur François. Aux côtés d’experts, de militants et de responsables politiques, il a trouvé un allié inattendu : l’acteur et ancien gouverneur de Californie Arnold Schwarzenegger, devenu figure engagée dans la lutte contre le réchauffement.
La rencontre de trois jours, organisée à Castel Gandolfo sous le titre Raising Hope for Climate Justice, entend rappeler l’urgence d’une action collective. « Nous ne sommes pas prêts à attendre », a insisté le pape américain, élu en mai, soulignant que la sauvegarde de l’environnement est désormais « une question de justice sociale, économique et spirituelle ».
Schwarzenegger, reprenant avec humour son célèbre rôle de Terminator, a déclaré : « Personne ne peut à lui seul “terminer” la pollution. Mais avec 1,4 milliard de catholiques, 200 000 églises et 400 000 prêtres, imaginez la puissance de ce réseau pour changer les comportements. »
La ministre brésilienne de l’Environnement Marina Silva doit également intervenir, à quelques semaines de la COP30 au Brésil. Les organisateurs promettent un nouvel engagement, dédié à la mémoire de François, afin de pousser les acteurs non étatiques à combler les lacunes des gouvernements.
En filigrane, l’ombre des avertissements de François plane encore : certains dommages causés à la planète sont déjà « irréversibles ». Pour Léon XIV comme pour Schwarzenegger, il est temps de transformer les appels en actions concrètes.
