Port-au-Prince, 29 septembre 2025 (Rezo Nòdwès) — Depuis le 17 juillet, la capitale vit un drame qui s’éternise. Givarah Gaston, surnommée Manou, jeune fille enlevée à Carrefour Fleuryo, demeure aux mains de ses ravisseurs, attribués au gang terroriste Viv Ansanm, selon des proches.
Sa mère, brisée par l’attente, raconte avoir versé 100 000 gourdes comme « avance » sur la rançon initiale exigée par les kidnappeurs. Incapable de réunir le reste des sommes réclamées, elle implore, en larmes, la libération de sa fille, soulignant son indigence face aux exigences criminelles.
Dans un Port-au-Prince fragilisé par les rapts, l’histoire de Manou vient grossir la liste douloureuse des victimes de gangs qui dictent leur loi. Chaque jour de silence alourdit l’angoisse familiale et témoigne de la vulnérabilité des populations face à l’économie de la peur.
