L’Office de la Protection du Citoyen (OPC) a fermement condamné le massacre perpétré à Cabaret par des bandits armés, qui a coûté la vie à plus de quarante-deux personnes au cours du week-end. Dans une note publiée lundi, l’institution nationale de défense des droits humains déplore l’absence de mesures étatiques efficaces face à ces violences meurtrières.
Rappelant que le droit à la vie est garanti par la Constitution de 1987 et les conventions internationales ratifiées par Haïti, l’OPC appelle l’État à prendre des dispositions « fortes et adaptées » pour assurer la sécurité de la population. « Le droit à l’existence protège les citoyens contre toutes formes d’exécutions », souligne la note, exhortant les autorités à assumer leurs responsabilités.
Indigné par le laxisme des instances sécuritaires, l’OPC interpelle le Conseil Supérieur de la Police Nationale (CSPN) afin de mettre en œuvre sans délai un plan de sécurité adapté, capable de contenir l’action des criminels qui sèment la terreur en toute impunité.
L’institution a également présenté ses condoléances aux familles endeuillées et exigé une réponse immédiate pour que justice soit rendue aux victimes.