Rubrique : Faire parler l’image
Sketch satirique : Gilles et le DG de l’ONI
Gilles (souriant, mais tendu) :
— Dis-moi, crois-tu vraiment que je suis un braqueur de banque ?
ONI (riant doucement) :
— Le peuple n’a pas encore vu de braqueur, pas tant qu’il n’aura pas goûté à notre référendum-bidon et à nos élections-sélections.
Gilles (soulagé, ironique) :
— Vraiment ? Justement, c’est la raison de ma visite ici. Je savais que je trouverais en toi la même qualité : le braquage, mais cette fois des urnes.
ONI (ricane, confidentiel) :
— Tu sais, Gilles, j’ai entendu un certain ingénieur Alex JeCrois parler d’un audit… plus de 800 000 voix comme doublons.
Gilles (éclate de rire) :
— Mais il est fou !
ONI (prenant un ton sérieux) :
— Si on enlève ces doublons, ces “zonbis”, comment allons-nous placer nos pions pour la continuité du système ?
Gilles (soupire, amer) :
— Pas seulement ça… tu crois que je vais rester les bras croisés, à regarder des emmerdeurs prendre le pouvoir, juste pour me clouer avec cette affaire de la BNC que Conille a soulevée ?
ONI (tapote son épaule, rassurant) :
— Pas de souci. Tant que l’ONI contrôle les sélections, tu es couvert.
(Les deux éclatent de rire, pendant qu’au loin, un passant murmure : « Braquage de banque ou braquage d’urnes… c’est toujours le peuple qui paye l’addition. »)
