Gonaïves Unie Pour Une Autre Municipalité
( GOUPAM)
La cité de l’indépendance est exemptée jusqu’à date, et tout naturellement du phénomène politico-mafieux appelé « territoire perdu » par les dirigeants haïtiens. Par contre, elle est en proie aux difficultés de tous ordres.
Son environnement physique s’est terriblement détérioré. Tout le périmètre du centre-ville se transforme en un vaste espace de vente où des détaillants, des marchands ambulants et même des grossistes occupent anarchiquement les voix publiques.Des piles d’immondices servent de décor, pour la façade de la Mairie des Gonaïves, du Mémorial de l’indépendance, à l’intérieur de la place bouteille et la place d’Armes des Gonaïves, et du côté droit ( rue Vernet) de la Cathédrale des Gonaïves.
La croissance démographique de cette ville s’accélère à un rythme exponentiel, à cause du flux migratoire des personnes quittant les régions contrôlées par des gangs armés. Sans un dénombrement de la population, il est donc impossible actuellement d’avoir une idée plus ou moins approximative du nombre d’habitants aux Gonaïves.
Chef-lieu du département de l’artibonite, siège des directions départementales, de la délégation et de la vice-délégation, Gonaïves donne pourtant l’image d’une municipalité sans dirigeant. Par voix de conséquence, la population impuissante assiste à: la vente illicite du carburant dans les rues, la non- réglementation du secteur de Taxi-Moto, ce qui constitue une source majeure d’insécurité, et pour le comble de malheur, la plongée de la ville dans le black-out total et continuel depuis plus de quatre ans.
Tout compte fait, le Mouvement GOUPAM ( Gonaïves Unie Pour une Autre Municipalité) démarre son pèlerinage socio-politique, le samedi 30 août 2025, à POTEAUX, quatrième section de cette commune. Durant ce long parcours, GOUPAM espère retrouver des Gonaïviens de terroir, de sang ou de coeur pour la construction physique, morale et mentale de la « Cité de demain » tout en faisant l’une des phrases magiques de Jacques Stephen Alexis, le leitmotiv de ce pari :<< les peuples sont comme des arbres, ils fleurissent à la bonne saison>>.
Marc Eudès PIERRE