minute de la rédaction
Menace contre l’OFNAC à Kenscoff : un risque majeur pour les communications aériennes, y compris à l’aéroport de Cap-Haïtien, confirment des techniciens. Les gangs, qui comme d’habitude mettent leurs menaces à exécution, mènent à bien une mission dangereuse visant à mettre la république totalement à genoux. Au profit de QUI ? Saint-Cyr et Fils-Aime, qui promettent un référendum en « novembre », selon des sources proches de ce gouvernement de doublure, parviendront-ils à calmer les voyous et à les mettre hors d’état de nuire au cours des trois prochains mois ?
Le site de l’Office National de Contrôle pour l’Aviation Civile (OFNAC), installé dans les hauteurs de Kenscoff, constitue un point névralgique pour la régulation et la sécurité de l’aviation civile haïtienne. Ces infrastructures abritent les systèmes de communication et de contrôle aérien indispensables aux opérations de décollage et d’atterrissage entre autres à l’aéroport du Cap-Haïtien, ainsi qu’à la surveillance du trafic national et international.
Toute défaillance ou destruction de ce site pourrait entraîner une rupture des flux d’information critiques, exposant l’espace aérien haïtien à une vulnérabilité structurelle inédite. Dans un contexte de criminalité armée persistante, le risque que des gangs s’en prennent à ce site stratégique revêt une gravité particulière pour la sécurité publique et la souveraineté nationale.
Les conséquences potentielles d’une attaque sur l’OFNAC sont multiples et interdépendantes. En perturbant le contrôle du trafic aérien et la coordination des vols, l’aviation civile haïtienne pourrait faire face à des incidents opérationnels graves, allant de la perte de suivi des aéronefs à des collisions potentielles. Les compagnies aériennes et pilotes, privés d’informations fiables et en temps réel, seraient contraints de naviguer dans un environnement aérien hautement risqué, augmentant significativement la probabilité d’accidents et mettant en péril les passagers et les équipages.
À l’échelle nationale, cette menace pourrait compromettre l’ensemble des liaisons aériennes commerciales et humanitaires, perturbant la mobilité, le commerce et la logistique critique pour le développement du pays.
Au-delà de l’impact immédiat sur la sécurité aérienne sur le territoire national, la situation chaotique illustre les failles structurelles de la protection des infrastructures critiques en Haïti. Le gouvernement de Alix Fils-Aimé se trouve confronté à une équation complexe : garantir la protection d’un site stratégique essentiel à la régulation aérienne ou tolérer la montée en puissance de groupes armés capables de dicter les conditions d’exploitation des infrastructures publiques.
L’inaction en ce domaine soulignerait non seulement une vulnérabilité technique mais aussi un déficit institutionnel et sécuritaire, qui pourrait compromettre la légitimité et l’autorité de l’État dans le contrôle des fonctions vitales de l’aviation civile.
Dans cette perspective, la menace qui pèse sur l’OFNAC appelle à une stratégie intégrée mêlant sécurité physique, gouvernance institutionnelle et coopération internationale. La sécurisation du site de Kenscoff est une condition sine qua non pour maintenir la fiabilité des communications aériennes, la continuité des opérations et la protection des usagers. Sans intervention ciblée, Haïti pourrait être confronté à une crise systémique de l’aviation civile, où chaque décollage et atterrissage se transformerait en une opération à haut risque, révélant les conséquences dramatiques d’une vulnérabilité persistante aux actes criminels organisés.
OFNAC – Paillant : Installation de Radar