L’ONU a exigé vendredi l’arrêt immédiat du plan israélien visant à prendre le contrôle militaire complet de la bande de Gaza, adopté par le cabinet de sécurité de Benjamin Netanyahu. Pour le Haut-Commissaire aux droits de l’homme, Volker Türk, cette décision viole l’avis de la Cour internationale de justice, qui demande à Israël de mettre fin à son occupation et de cesser toute colonisation. Le secrétaire général António Guterres a dénoncé « une dangereuse escalade » susceptible d’aggraver les déplacements forcés, les tueries et la famine qui sévit déjà dans l’enclave.
Le conflit, marqué par le blocus et des frappes incessantes, a provoqué une crise humanitaire majeure : 197 morts par famine dont 99 depuis janvier, selon l’OMS, qui alerte sur une malnutrition aiguë record touchant 12 000 enfants en juillet. Les distributions alimentaires sont devenues des scènes de violence meurtrière, déplore l’UNRWA, appelant la communauté internationale à lever le siège et à garantir un accès humanitaire sans entrave. L’ONU réclame un cessez-le-feu permanent et la libération immédiate de tous les otages.