Depuis janvier, 2 196 Dominicains ont été expulsés des États-Unis et de Porto Rico, selon la Direction générale de la migration dominicaine. Ce chiffre dépasse déjà les 1 596 rapatriements enregistrés durant les sept premiers mois de 2024. Cette augmentation coïncide avec le retour de Donald Trump à la présidence américaine en janvier 2025, dont la nouvelle administration applique une politique migratoire nettement plus stricte.
Entre le 1er mai et le 16 juillet, 1 068 Dominicains ont été expulsés, dont la majorité pour séjour irrégulier. Les hommes représentent l’écrasante majorité des personnes concernées. La migration illégale reste la principale cause d’expulsion, mais les autorités signalent également des cas liés à la drogue, au vol, à la violence, ou encore au port d’armes illégal.
Des ONG expriment leur inquiétude face à cette accélération des renvois et au sort des migrants caribéens aux États-Unis. Le gouvernement dominicain, pour sa part, continue de réceptionner les expulsés au centre de Haina, près de Saint-Domingue.

