Marie-Hélène Bijoux, fille du défunt et renommé neuropsychiatre haïtien Dr Legrand Bijoux, dément formellement les rumeurs impliquant son père et l’ancien président Jean-Bertrand Aristide.
Des rumeurs circulant depuis quelque temps sur les réseaux sociaux prétendent que le Dr Legrand Bijoux — décédé depuis plus de huit ans — aurait, de son vivant, déclaré avoir soigné l’ex-président Jean-Bertrand Aristide dans son prétendu hôpital privé pour des troubles psychiatriques.
Face à la propagation de telles allégations infondées, manifestement fabriquées de toutes pièces — vraisemblablement par des détracteurs de l’ancien chef d’État — Mme Bijoux, s’appuyant sur des faits circonstanciés, est intervenue le lundi 30 juin dans l’émission Dim Ma Diw, sur Radio Kiskeya, pour opposer un démenti catégorique. « Pour l’histoire. Et pour la vérité ».
Elle a rappelé que tous ceux qui ont eu l’occasion de côtoyer le Dr Bijoux connaissent sa probité morale, sa rigueur professionnelle ainsi que son respect scrupuleux de la déontologie, de l’éthique médicale et, surtout, du secret professionnel — dont il fut, toute sa vie, un gardien farouche. Ces insinuations doivent donc, selon elle, être considérées pour ce qu’elles sont : de grossières mystifications.
« Mon père, a-t-elle précisé, s’était même attelé, vers la fin de sa carrière — peu avant de tirer sa révérence — à détruire méticuleusement les dossiers de ses patients, afin, disait-il, de les soustraire à toute éventuelle utilisation abusive ou à des formes de chantage. »
Elle affirme être intervenue publiquement avant tout pour dénoncer la tentative d’associer le nom de son père à des pratiques ignobles de divulgation, qu’il avait lui-même toujours exécrées avec la plus grande rigueur.
Rappelons que le Dr Bijoux décédé en Haiti, le 24 mars 2017, obtint son diplôme en médecine de l’Université d’État d’Haïti en 1954. Il poursuivit des études spécialisées en neuropsychiatrie aux États-Unis, notamment à l’Université de Kansas City et fut certifié par l’American Board of Neurology and Psychiatry en 1963. Il compléta également une formation en électroencéphalographie à l’Université Duke en 1966 .
L’extrait de son intervention est reproduit ci-dessous.
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