Menacé d’incarcération pour tentative présumée de coup d’État, l’ancien président brésilien Jair Bolsonaro a appelé ses partisans à manifester ce dimanche sur l’avenue Paulista, à São Paulo, au nom de « la liberté et de la justice ».
Âgé de 70 ans, Bolsonaro est accusé par la Cour suprême d’être le chef d’une organisation criminelle visant à empêcher la passation de pouvoir après sa défaite face à Lula en 2022. Il nie toute velléité putschiste et se dit victime d’une « persécution politique ».
Malgré une perte d’élan dans la rue — 45 000 manifestants en avril contre 185 000 en février —, l’ancien dirigeant espère une mobilisation massive pour galvaniser sa base. « Cette présence va nous donner du courage », a-t-il déclaré sur YouTube.
À cela s’ajoutent d’autres pressions judiciaires : la police a recommandé l’inculpation de son fils Carlos, impliqué dans un système d’espionnage illégal. Bolsonaro, déjà déclaré inéligible jusqu’en 2030, espère toujours faire annuler cette décision pour briguer la présidentielle de 2026.

