Lettre de NEHRO à l’OEA : rejet d’une initiative jugée infamante
Dans une lettre officielle adressée le 17 juin 2025 à M. Albert Ramdin, Secrétaire général adjoint de l’OEA, la New England Human Rights Organization (NEHRO) exprime son indignation face à la proposition d’entamer un dialogue avec les gangs armés en Haïti. Selon l’organisation, une telle suggestion constitue non seulement une insulte à la mémoire historique d’Haïti, mais aussi une preuve flagrante d’impuissance, voire de complicité, de la part de certaines institutions internationales.
Pour cet organisme de défense des droits humains, NEHRO, la dérive actuelle du pays est le résultat d’un désengagement moral doublé d’un soutien actif à des régimes haïtiens illégitimes.
La lettre rejette toute tentative de « normaliser » ou de légitimer des groupes qualifiés de terroristes, responsables d’actes de barbarie à grande échelle. Le NEHRO réclame un appui international réel et efficace — logistique, technologique et militaire — afin de permettre au peuple haïtien de reprendre le contrôle de son territoire.
S’opposant à toute solution dégradante imposée de l’extérieur, l’organisation conclut en exigeant le respect intégral de la dignité haïtienne : « Ce peuple n’a besoin que de respect, de soutien, de l’aide pour réparer et traiter le chaos construit de l’extérieur. »