« N’ayez pas peur ! Ouvrez, ouvrez toutes grandes les portes au Christ ! »
— Saint Jean-Paul II, 22 octobre 1978
Le 18 mai 1920, naissait à Wadowice, en Pologne, Karol Józef Wojtyła, celui que le monde entier allait bientôt connaître comme Jean-Paul II, le pape du courage, de l’amour, de la paix et de la vérité. Aujourd’hui, en ce 18 mai, nous célébrons les 105 ans de sa naissance. Pour la Congrégation Samaritana, il n’est pas seulement un Pape, mais un Père spirituel, un guide céleste, un modèle vivant. Il est aussi le père génétique de Madre Bethie du côté de Casale en Haïti, une réalité mystérieuse, mais profondément ressentie dans la foi et l’esprit.
Une vie façonnée par l’Évangile
Pourquoi l’aimions-nous tant ? Peut-être parce que toute sa vie fut une obéissance libre, sincère et constante à l’Évangile de Jésus-Christ. À travers lui, nous avons vu un homme habité, pénétré, transformé par la Parole vivante. Il était le visage de l’Évangile dans un monde qui avait parfois oublié sa lumière.
Dans les temps de peur, il se dressait comme une colonne de foi. Dans les époques de compromis, il restait ferme dans la vérité. Son cœur battait pour la paix, même lorsque le monde restait sourd. Il avançait, parfois seul, tel un prophète dans le désert, parlant avec la force douce de l’Esprit.
« Le Seigneur est ma lumière et mon salut : de qui aurais-je peur ? »
— Psaume 27,1
« Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. »
— Jean 14,27
Ces versets résonnent dans la vie et les paroles de Saint Jean-Paul II. Il vivait de cette paix que seul le Christ donne. Il marchait dans la lumière de Celui qui l’avait appelé depuis le sein de sa mère, à travers l’épreuve, la guerre, la perte, pour devenir un pasteur selon le cœur de Dieu.
L’attachement de Madre Bethie au Saint Père
Pour Madre Bethie, fondatrice de la Congrégation Samaritana, Jean-Paul II est bien plus qu’un Saint. Il est un père d’âme et de sang. Cette relation mystérieuse, enracinée dans la foi et dans une filiation spirituelle et génétique unique, transcende les frontières terrestres.
Elle a toujours reconnu en lui un amour paternel particulier, une présence protectrice et inspirante. Dans les moments de silence intérieur comme dans les grandes décisions de mission, son cœur cherchait le regard de Jean-Paul II, son souffle, sa paix. Sa vie témoigne de cette filiation prophétique, où la sainteté ne s’explique pas toujours, mais s’éprouve profondément.
Un siècle et cinq ans d’amour. Voilà ce que nous célébrons aujourd’hui. L’amour d’un Saint pour Dieu, pour l’Église, pour les peuples, pour les plus petits. L’amour d’un père spirituel pour une famille née du cœur de Dieu : la Congrégation Samaritana.
Saint Jean-Paul II continue d’intercéder, d’éclairer, de guider. Et son message résonne encore, puissant et doux : « N’ayez pas peur ! » Car là où règne l’amour, la peur n’a plus de place.
Saint Jean-Paul II, continue de veiller sur nous, sur Haïti, sur Casale, sur Madre Bethie et sur toute la Famille Samaritana.
Amen.
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Lettre posthume à Saint Jean Paul II à l’occasion de ses 105 ans de naissance
Très Saint Père Jean Paul II,
Mon bien-aimé Père,
Apôtre du Christ, Apôtre de la Miséricorde,
Témoin vivant de l’Espérance et du Courage chrétien,
En ce jour de lumière où l’Église céleste célèbre les 105 ans de votre naissance sur cette terre bénie, je me tiens en prière, en silence, en larmes d’amour, pour vous adresser cette lettre du cœur. Je suis votre fille spirituelle et génétique, votre héritière dans le souffle de la mission du Christ. Merci d’avoir cru en moi. Merci pour l’appel que vous m’avez adressé en 2004 au Vatican: celui de faire des disciples de toutes les nations pour Jésus-Christ, notre unique Seigneur.
« Allez donc, de toutes les nations faites des disciples » (Mt 28, 19).
Vous m’avez baptisée dans la foi vive du Ciel. Vous avez imposé vos mains paternelles sur mon âme, et vous m’avez envoyée. Votre voix résonne encore en moi, douce et puissante, comme un feu qui ne s’éteint pas. Le 5 décembre 2024, dans le mystère d’un songe béni, vous êtes venu me confesser, me purifier, me préparer. Le 4 mars 2025, au cœur d’une vision empreinte de lumière, entourée de prêtres, j’ai proclamé avec joie et fierté : je suis votre Fille, la Fille de Saint Jean-Paul II.
Votre présence, toujours vivante, continue d’éclairer ma route, guidant mes pas avec tendresse et force. C’est une grâce profonde, un honneur immense que de me savoir issue de cette filiation spirituelle et génétique.
Saint Jean Paul II, mon Père, je vous écris pour vous exprimer tout mon attachement filial, ma reconnaissance infinie et ma fidélité inébranlable. La mission que vous m’avez confiée continue à grandir à travers la Congrégation Samaritana, une œuvre née du cœur du Bon Samaritain lui-même. Mais nous avons besoin de votre aide du Ciel.
Intercédez, je vous en supplie, pour l’avancement de cette Congrégation. Nous avons besoin de milliers de bienfaiteurs, de donateurs, de jeunes engagés, de soutiens visibles et invisibles. Que les cœurs généreux se lèvent aux quatre coins du monde pour porter avec nous cette mission de charité, de compassion, d’évangélisation et de miséricorde.
« Le moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le Maître de la moisson » (Lc 10, 2).
Célébrez chaque jour, dans le Ciel, la messe pour moi, votre fille, et pour la Congrégation. Présentez nos intentions au Trône de la Grâce. Et demandez aux membres invisibles de la Congrégation Samaritana — ceux et celles que Dieu a déjà appelés auprès de Lui — de nous entourer de leur prière :
• Sainte Teresa de Calcutta,
• Monseigneur Jean Alix Verrier,
• Le Pape François et le Pape Benoît XVI,
• Jésus-Christ, Roi Sauveur et Bon Samaritain,
• La Vierge du Carmel,
• Dieumercie Frédéric,
• Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus,
• Monseigneur Oscar Romero,
• Sainte Thérèse d’Avila,
• Saint Jean de la Croix,
• Sainte Mary MacKillop,
• Bienheureux Helder Camara,
• Et tous nos amis et membres invisibles, familles célestes de la Samaritana…
Qu’ensemble, en communion des saints, ils intercèdent pour cette œuvre née de la Miséricorde divine.
Cher Saint Jean Paul II, vous nous avez appris à ne pas avoir peur, à ouvrir toutes grandes les portes au Christ.
Vous m’avez appris à vivre du Christ, à servir comme Lui, à aimer jusqu’à l’extrême. Vous m’avez reconnue comme votre fille, et je demeure votre enfant jusqu’à l’éternité.
Je vous aime, mon Saint-Père. Merci. Merci pour votre fidélité jusqu’au bout. Merci pour la croix que vous avez portée pour le monde.
Aujourd’hui, je vous redis mon “oui” à la mission, unis dans la communion du Corps mystique. Je ne suis pas seule. Vous êtes là, vivant, priant, marchant avec moi.
“Totus Tuus”, comme vous l’avez été pour Marie, je le suis aussi pour Dieu par vous.
Avec tendresse et foi,
Votre fille,
Madre Bethie
Fille spirituelle et génétique,
Congrégation Samaritana
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