Le 29 mars prochain, verra-t-on autant de personnes dans les rues à l’occasion du 38ᵉ anniversaire de l’adoption de la Constitution de 1987, afin d’interdire au « gouvernement de doublure » d’y toucher par un référendum-bidon, dont la date demeure désormais inconnue ?
Une vaste mobilisation a eu lieu ce mercredi matin dans les rues de Bourdon, où plusieurs centaines de manifestants se sont rassemblés pour protester contre la montée de l’insécurité.
La foule, venue des quartiers de Débussy, Canapé-Vert, Christ-Roi et Paco, s’est dirigée vers la Villa d’Accueil et la Primature, réclamant des actions concrètes de la part des autorités contre les gangs terroristes armés « en mission ».
La situation a rapidement dégénéré lorsque la police, elle-même victime de l’insécurité, a tenté de disperser les manifestants à l’aide de gaz lacrymogènes. En réponse, certains protestataires ont lancé des pierres en direction des commerces de la zone, aggravant la tension entre les forces de l’ordre et la foule.
Face à la recrudescence des enlèvements, des violences et des exactions perpétrés par les groupes criminels, la population exprime son exaspération et réclame des mesures fermes. Les manifestants dénoncent l’inaction du gouvernement et exigent une intervention immédiate pour rétablir la sécurité, tout en s’interrogeant sur une possible collusion entre les autorités et les gangs, qu’ils accusent de servir un plan de déstabilisation totale du pays.