Un exécutif à sept têtes en Haïti, c’est l’incarnation d’une absurdité politique sans précédent, un naufrage institutionnel qui dépasse l’entendement, une pièce tragique où les acteurs s’entrechoquent sans scénario commun. Jamais l’Haïtien, déjà éprouvé par l’histoire, n’avait assisté à un tel spectacle d’errance et de décomposition du pouvoir, où l’État se dilue dans l’indécision et les luttes intestines. Désormais, Haïti n’est plus seulement un pays en crise, il est devenu la caricature d’une nation sans gouvernail, une risée pour la communauté internationale, particulièrement pour ces « amis » qui, sous couvert de solidarité, observent ce chaos avec une condescendance mêlée d’indifférence. Entre les promesses creuses et les ingérences mal dissimulées, l’île est livrée à elle-même, oscillant entre les ambitions personnelles et l’impuissance collective, dans une tragédie qui ne semble avoir d’autre issue que l’impasse.
L’ambassadeur américain en Israël, Mike Huckabee, a affirmé lors de son intervention sur Fox News le 10 février que « le Hamas ne pourra pas subsister » à Gaza dans l’avenir. Il a souligné que l’enclave palestinienne « aurait pu devenir un nouvel exemple de prospérité, tel que Singapour. Cependant, le Hamas l’a transformée en un territoire comparable à Haïti, voire dans un état encore plus dégradé ».
Cette comparaison vise à illustrer le contraste entre le potentiel économique inexploité de Gaza et la réalité actuelle sous le contrôle du Hamas.
Huckabee a souligné que, depuis le retrait israélien de Gaza en 2005, la région aurait pu se développer économiquement et devenir un centre prospère similaire à Singapour. Cependant, selon lui, la gouvernance du Hamas a conduit à une détérioration des conditions de vie, rapprochant Gaza de la situation d’Haïti, un pays confronté à des défis économiques et politiques persistants.
Ces déclarations interviennent dans un contexte de tensions accrues au Moyen-Orient, où les politiques du Hamas à Gaza sont fréquemment critiquées pour leur impact sur la population locale et le développement régional.
source: L’ambassadeur américain en Israël : «Gaza aurait pu être Singapour, le Hamas en a fait Haïti»