10 octobre 2025
Flashback 13 janvier 2020. Le député PHTK Alfredo Antoine s’exprime contre le changement constitutionnel préconisé par Jovenel Moise et Gary Bodeau
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Flashback 13 janvier 2020. Le député PHTK Alfredo Antoine s’exprime contre le changement constitutionnel préconisé par Jovenel Moise et Gary Bodeau

Cinq ans plus tard, ce sont Leslie Voltaire, Fritz Jean, Moise Jean Charles, André Michel, Edmonde Beauzile et consorts Tet Kale 1, 2, 3… et l’Eglise catholique et son CEP… qui tiennent haut le flambeau du dénigrement et de la réduction de l’homme haitien à sa plus petite et simple expression. Sommes-nous vraiment des « cons », comme disait l’autre ?

Le projet de changement de constitution du président Jovenel Moise ne séduit pas l’ex-député Alfredo Antoine, pourtant fervent défenseur du chef de l’État et ex membre de la majorité présidentielle à la Chambre des Députés

Lundi 13 janvier 2020 ((rezonodwes.com))– L’ex député de la 50e législature, Alfredo Antoine s’est prononcé contre le changement de la loi-mère d’Haïti, suite à un tweet publié par son ex-collègue de la Chambre des Députés, Gary Bodeau.

 » Je veux porter cette précision pour le président de la République et pour l’ancien président de la Chambre, Gary Bodeau. La constitution a tracé les procédures pour amender la constitution. Et, on vient de rater cette occasion en dépit du travail effectué par une commission », a déclaré l’élu de Kenscoff.

« Je prends acte de la décision de @moisejovenel de constater la caducité du parlement. En conséquence,j’invite les haïtiens-nes à se mettre ensemble pour rédiger Une nouvelle CONSTITUTION inclusive qui permettra de redéfinir les règles du jeu et de gouverner autrement », avait tweeté l’ex-président de la Chambre Basse pour supporter les actions de Jovenel Moise.

Dans son allocution du 18 novembre, le président Jovenel Moise, de son coté, avait lancé le pavé dans la mare en annonçant qu’il va changer la constitution de 1987, qui est selon lui une source d’instabilité.

« Aucun président ne peut diriger ce pays avec cette constitution », avait martelé Jovenel Moise qui, pourtant a laissé passer le moment de proposer légalement des amendements constitutionnels au parlement à majorité Tet Kale.

Le président, qui se targe d’avoir le support inconditionnel des États-Unis d’Amérique dans ses projets, a pu également bénéficier d’un soutien public du secrétaire général sortant de l’OEA, Luis Almagro.

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