minute de la rédaction
Le mensonge enveloppé de soie : la propagande numérique de la Primature
Fjournal en ligne de la Primature créé par Alix Didier Fils-Aimé – Fake News et manipulation: Quand le mensonge devient un business sur les réseaux sociaux et que la désinformation exploite l’émotion collective
La douleur d’une mère, dépossédée de son enfant dans les flammes de la barbarie, ne peut être une rumeur, ni un artifice manipulé… contrairement au site de propagande de la Primature, occupé à dénigrer la presse indépendante pour tenter inabilement d’étouffer la scène macabre de Kenskoff, une responsabilité épinglée sur le dos d’Alix Didier Fils-Aimé. Dans un souffle brisé par l’indignation, la ministre à la Condition Féminine, – pour démentir sans s’en rendre compte – le journal numérique de la Primature, a dénoncé l’atrocité d’une tragédie innommable : une femme qui a vu son enfant réduit en cendres sous les assauts des gangs avant de succomber elle-même à une détresse insondable. Ce cri, empreint de vérité et de désespoir, a traversé les ondes d’une note vocale, trouvant un écho dans une presse indépendante qui, malgré les pressions, continue de témoigner des maux d’une nation livrée au chaos. Et pourtant, au sommet de l’Etat, dans l’ombre calculatrice du bureau du Premier ministre, le mensonge est devenu une doctrine, et la manipulation un mode de gouvernance. Un site numérique, reflet d’un pouvoir en mal de visibilité, s’est empressé de nier l’évidence, de dissimuler l’horreur sous le vernis du « fact-checking ». Sans même nommer les sources incriminées, il a tenté d’annihiler l’authenticité d’une tragédie, balayant d’un revers de main la souffrance indicible d’une mère et l’horreur d’un pays meurtri.
Mais comment s’étonner qu’un gouvernement en manque de transparence préfère travestir la réalité plutôt que de la regarder en face ? Quand on n’obtient que 16 sur 100 dans le rapport de Transparency International, quand on érige la propagande en rempart contre la vérité, n’est-il pas naturel d’exploiter le silence et de le peindre aux couleurs du déni ? Pourtant, la douleur ne peut être niée, ni réfutée par décret ou subterfuge numérique. L’horreur persiste, lourde, dans tous les coins du pays, où l’impunité fait loi. Face à cette mascarade institutionnelle, il revient au Premier ministre de facto, Alex Didier Fils-Aimé, de reconnaître l’ignominie de ce déni, d’écouter la voix de la ministre de la Condition féminine et d’admettre cette insupportable réalité. Il doit s’excuser, non seulement pour cette tentative d’étouffer l’horreur, mais pour la faillite morale d’un pouvoir qui, n’assumant pas ses responsabilités, s’acharne à distordre la vérité au mépris de la douleur d’un peuple.
La Primature, dans un ultime soupir d’arrogance, a choisi de draper le mensonge sous l’apparence du fact-checking. Son site internet, censé être un phare de vérité, n’est qu’un opuscule où se joue la tragédie d’un pouvoir vacillant, engloutissant dans ses artifices numériques les derniers vestiges de la décence. Le rapport de Transparency International est éloquent. Mais que vaut une propagande financée avec l’argent d’un peuple en détresse, si ce n’est une nouvelle insulte à son intelligence ?
Nous le dénonçons, car ce simulacre de presse n’est qu’un miroir déformant dans lequel le gouvernement tente de se contempler sans voir la ruine qui l’entoure. Ce site, né de la complaisance et de la manipulation, est un rempart contre la presse libre, contre ceux qui, armés de leur plume, de leur conscience, refusent de céder à la terreur et à l’intimidation. Mais qu’ils sachent que toute œuvre construite sur la tromperie est vouée à l’oubli.
Comme tant d’autres avant lui, ce projet s’effondrera sous le poids de sa propre inutilité. Quatorze années de tentatives ratées, de slogans creux et de vitrines vides ont ouvert la voie à cette entreprise éphémère. Ce n’est qu’un cliquetis de plus dans la cacophonie d’un régime qui s’efforce de contrôler la narration, mais ne peut museler la vérité.
Car la propagande n’a jamais vaincu l’histoire. Ce réseau social de la honte ne verra pas l’horreur qu’il tente de dissimuler. Il ne fera que refléter l’agonie d’un pouvoir qui croit encore que la parole officielle peut étouffer les cris du peuple. Mais la vérité se fraie toujours un chemin, même à travers les ténèbres les plus épaisses.
cba