Le juge de paix suppléant du tribunal de paix de Delmas, Éric Dorsainvil, déclare n’avoir trouvé qu’une seule arme à feu lors de la verbalisation de la scène du crime. Cet indice risque de compliquer davantage l’enquête sur le double assassinat des policiers Grégory Pierre-Michel et Stanley Dénizé.
Le porte-parole adjoint de la Police nationale d’Haïti (PNH), Lionel Lazare, confirme le décès, survenu dans la soirée du vendredi 14 février 2025, des policiers Grégory Pierre-Michel et Stanley Dénizé dans des circonstances troublantes au club Lymborde, à Delmas 40 B. Selon les précisions fournies par Lazare, le policier Grégory Pierre-Michel (20e promotion), agent IV, était affecté au Commissariat de Port-au-Prince (CMPAP), tandis que Stanley Dénizé (33e promotion), agent II, travaillait à l’Unité de sécurité générale du Palais national (USGPN).
Informé de la situation, le Commissariat de Delmas a dépêché une équipe sur les lieux afin de s’enquérir des faits. Par la suite, le juge suppléant Éric Dorsainvil, requis, a dressé le procès-verbal, mentionnant la découverte d’une seule arme à feu ainsi que des pièces d’identification des policiers. Ce constat renforce le caractère énigmatique de ce double assassinat.
Le porte-parole adjoint de la PNH, Lionel Lazare, évite d’aborder les rumeurs évoquant un crime passionnel et invite la population à se méfier des informations relayées sur les réseaux sociaux. En outre, au moment de l’intervention des forces de l’ordre, l’enquête de voisinage destinée à collecter les premiers éléments d’information s’est révélée impossible en raison de l’absence de témoins, précise Lazare.
Pour l’heure, une enquête est en cours afin de déterminer les circonstances entourant ce drame, annonce l’agent IV Lionel Lazare. Il informe que les responsables de la PNH dans la juridiction de Delmas sont déjà mobilisés pour faire la lumière sur cette affaire.
Hervé Noël
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