En Haïti, où sont les fonds des services de renseignement alloués à la sécurité et prélevés chaque année sur le budget national ? Le week-end dernier, les gangs ont annoncé qu’ils allaient monter à Kenskof et effectivement (malheureusement), ils ont tenu parole, alors que le PM de facto Alix Didier Fils-Aime, pour « faire plaisir aux maîtres », s’affaire autour d’un référendum « bouyi vide », dixit Josué Renaud.
SEMANA a révélé que le service de renseignement militaire signale que les dissidents sont en train de mobiliser de l’argent et des hommes en vue d’un attentat contre le gouverneur.
Des membres du bloc Magdalena Medio des dissidents des FARC coordonneraient un attentat contre le gouverneur d’Antioquia, Andrés Julián Rendón, à Medellín. Selon les révélations fournies par SEMANA ce mardi 28 janvier, les conclusions ont suscité le rejet national et l’inquiétude des dirigeants locaux.
L’ancien président Iván Duque a déclaré sur ses réseaux : « Toute ma solidarité avec le gouverneur d’Antioquia, Andrés Julián Rendón, face au projet des dissidents des FARC d’attenter à sa vie. Nous demandons aux autorités de garantir sa protection et celle de sa famille et de poursuivre les responsables de ces graves menaces ».
Le maire de Medellín, Federico Gutiérrez, a indiqué que ces menaces seraient le résultat des bienfaits de la paix totale, car il faut rappeler que les hommes qui font partie de ce groupe armé sont en pourparlers avec le gouvernement national pour trouver une issue à la guerre : « La paix totale est un échec qui ne fait que mettre en danger la vie des Colombiens respectueux de la loi et qui, en même temps, ne fait que donner des garanties aux pires criminels. Ils ont renforcé toutes les structures criminelles, tout en privant nos forces de sécurité de leurs moyens d’action ».
Le gouverneur de Boyacá, Carlos Amaya, s’est également joint aux messages : « Nous exprimons notre rejet énergique des menaces contre la vie du gouverneur d’Antioquia, Andrés Julián Rendón. Nous sommes solidaires avec lui, sa famille et le peuple d’Antioquia. La violence pour avoir pensé différemment ne peut plus faire partie de la scène nationale ».
