Servir autrui
Me. Delorme, dans ce texte explore la valeur du service envers autrui comme un principe fondamental de développement personnel et de bonheur collectif. À travers des références à Gandhi et Mère Teresa, l’auteure souligne que l’acte de servir, empreint de noblesse, transcende l’égoïsme et devient une source de paix intérieure et de reconnaissance universelle. cba
par Guirlaine DELORME
Pour embrasser pleinement la vie, l’humanité doit s’efforcer de développer sa personnalité, ses capacités physiques et intellectuelles. C’est un principe fondamental.
Nous sommes créés pour avancer main dans la main. Cependant, l’orgueil nous fait croire que nous n’avons pas besoin des autres. À ce stade, il devient nécessaire de servir, car cela procure du bonheur et, en fin de compte, cette démarche nous propulse vers la reconnaissance. Gandhi, avant son départ, déclara : « Si nous cultivons l’habitude de rendre service, notre désir de servir ne cessera de croître et contribuera non seulement à notre propre bonheur, mais aussi au bonheur du monde en général. »
Lorsque l’amour règne dans un cœur, l’individu devient naturellement serviable. La décision de servir les autres est motivée par un esprit positif. C’est pourquoi Mère Teresa a dit : « Donne tes mains pour servir et ton cœur pour aimer. »
Il est important de ne pas se limiter à penser uniquement à soi-même, à sa famille ou à son cercle d’amis. Nous devons prouver l’utilité de notre existence. Nombreux sont ceux qui attendent un soutien quelconque. Porter secours aux autres est un acte de noblesse. C’est de l’empathie. Tout le monde aspire au bonheur. Cependant, rares sont ceux qui ont un cœur prêt à servir.
Chers amis de l’écriture, la vie n’est pas facile. Ce que l’humanité projette lui revient. Un individu qui ne développe pas le sens du service se retrouvera seul face à ses problèmes. « Rendre service aux autres, c’est se rendre service à soi-même », selon un proverbe chinois.
Servir est une belle aventure à entreprendre. Cette expérience vous rendra exceptionnel aux yeux de tous. L’être humain doit faire le bien sans rien attendre en retour. Il est vrai que l’ingratitude de certains peut parfois décourager, mais la récompense ne vient pas toujours de ceux que l’on aide. Au contraire, ce bienfait vous suivra et sera transmis à votre descendance.
À l’approche de la fin de l’année, il est fortement recommandé d’ouvrir votre cœur à l’idée de service. Ce mot doit être intégré sans effort dans la vie de chacun. Accordez-lui une petite place dans votre être, et la paix intérieure s’installera sans tarder.
Je ne conclurai pas sans rappeler que l’esprit de service est une arme puissante contre l’esprit de haine.
Bon courage !
Bonne lecture !
Me Guirlaine DELORME, av.