CE QUE JE PENSE
LES NOUVEAUX ANTINATIONAUX
Par Pierre Robert Auguste
L’État se transforme en Haïti en un bazar de pacotilles, de mesquineries sordides, de trivialités concurrentielles. Un repaire de jppistes anarchistes. Oublié son État majestueux, il ne représente sur la scène internationale qu’une engeance pitoyable. Les difficultés de l’ONU à trouver un financement rapide pour la mission internationale de sécurité rappellent le peu d’intérêt qu’Haïti suscite désormais aux yeux du monde. La faute en revient aux dirigeants, plus antinationaux que ceux du XIXᵉ siècle.
Pour recouvrer son prestige international historique, Haïti doit poser deux actes. Le premier, d’ordre interne, consiste à fonder un régime démocratique fort, capable de moraliser la politique, d’humaniser l’économie et d’imposer la solidarité sociale et la fraternité humaine. Le second, d’ordre externe, exige la définition d’une géopolitique multipolaire pour normaliser Haïti comme État au regard de la Charte des Nations Unies et du droit international. Il s’agit également de renoncer à la malgouvernance systémique, arc-boutée sur les prébendes individuelles et les bénéfices personnels d’un esclavage noir rémunéré.
Il est urgent de s’en sortir et de retourner à la base institutionnelle du pays, la COUR DE CASSATION, renouant avec la tradition de la présidence prestigieuse de la République, contre les nouveaux antinationaux, les jppistes anarchistes.
Gonaïves, le 1er octobre 2024
Pierre Robert Auguste