Tès mauvaise nouvelle pour la ville du Cap : Assassinat du directeur de l’ONM, Kerwine Augustin
Le Cap-Haïtien est en émoi après l’assassinat tragique de Kerwine Augustin, directeur régional de l’Office National de la Migration (ONM), survenu mercredi 18 septembre 2024. Il a été lâchement abattu près de sa résidence à « Pon Gran Bwa » par des individus non identifiés aux alentours de 1h du matin, laissant la communauté sous le choc.
Selon des sources, des bandits armés à moto ont attaqué M. Augustin alors qu’il se trouvait dans la rue. Malgré les efforts des médecins de l’Hôpital Justinien, où il a été transporté d’urgence, ses blessures se sont avérées fatales. D’après la police, il a été atteint d’une balle à l’épaule gauche.
Un constat légal a été dressé par le juge de paix de la juridiction, Me Philipaux Samuel, en présence du commissaire du gouvernement, Me Charles Édouard Durand. Ce crime odieux, pour lequel aucun suspect n’a été ciblé, arrêté ni interrogé par la justice, fait nourrir de vives inquiétudes quant à la sécurité de la région, déjà touchée par une escalade de la violence et de l’insécurité.
La ville du Cap-Haïtien, endeuillée par la perte d’un leader engagé pour la migration et le bien-être de ses concitoyens, réclame des réponses des autorités face à cette attaque odieuse et à l’insécurité croissante qui règne dans la région. Les habitants espèrent que des mesures seront prises pour protéger la communauté et que justice sera rendue à Kerwine Augustin.
Cette tragédie pourrait-elle faire de Cap-Haïtien une nouvelle cible pour des actes criminels de grande envergure, jusqu’ici concentrés dans les « territoires perdus » de Port-au-Prince ? Dans un contexte de crise politique et sociale, où les institutions peinent à garantir la sécurité des citoyens, cet incident relance le débat sur la capacité du gouvernement de Garry Conille à protéger les fonctionnaires de l’Etat et à lutter contre l’impunité qui gangrène le système judiciaire haïtien.
Guyno DUVERNE
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