Des points de péage illégaux, érigés par des gangs, se multiplient dans plusieurs zones stratégiques de Port-au-Prince, exacerbant une insécurité déjà omniprésente.
Les zones les plus touchées dans la région métropolitaine incluent Fontamara, Martissant et, désormais, depuis le règne de Leblanc-Conille-Hercule, les points de contrôle de la Ruelle Alerte et de la 1ère Avenue Bolosse. Ces postes de péage, installés en toute impunité par des groupes armés, ont pour but d’extorquer de l’argent aux automobilistes et aux passants en échange du droit de passage.
Cette situation rend la circulation non seulement problématique, mais surtout dangereuse, particulièrement dans ces zones densément peuplées, où les habitants doivent choisir entre payer ou risquer leur vie.
Ces actes de banditisme, qui se multiplient malgré la présence d’une force multinationale sur le terrain, témoignent de l’effondrement progressif du contrôle de l’État sur certains quartiers de la capitale et d’autres zones du territoire national. Ce phénomène menace de plus en plus la stabilité socio-économique du pays, d’autant plus que les forces de sécurité peinent à contenir cette violence généralisée.
Cette insécurité systématique compromet également la perspective d’élections libres et transparentes — un processus déjà reporté à plusieurs reprises en raison des violences récurrentes, selon plusieurs opinions.
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