9 octobre 2024
La démagogie du CPT pointée du doigt par les organisations féminines dans le choix du CEP
Annonces Corruption Élections Insécurité|Kidnapping PHTK autorise l'occupation du pays Société

La démagogie du CPT pointée du doigt par les organisations féminines dans le choix du CEP

Le Dialogue Inter-Femmes (DIFE) déplore l’annonce du président du Conseil présidentiel de transition (CPT), l’ingénieur Edgard Leblanc Fils, concernant la formation du nouveau Conseil électoral provisoire (CEP) la semaine prochaine, malgré son caractère incomplet. Selon Lucinda Cassagnol Laguerre, membre du DIFE, cette déclaration relève de la pure démagogie.

Une des candidates à l’élection, visant à choisir une représentante du secteur féminin au CEP, Éricame Joachim, souligne les zones d’ombre entourant l’initiative de « Kay Fanm », qui a conduit à la désignation de Marie Barbara Guillaume comme déléguée du secteur au sein de l’organe électoral. Elle met en lumière des confusions dans la liste des organisations, des manquements dans le processus de dépouillement et un manque flagrant de transparence caractérisant cette élection.

Pour protester contre le processus mené par « Kay Fanm », Éricame Joachim a mandaté un cabinet d’avocats afin de constituer un dossier. Elle rapporte avoir également soumis une requête au Conseil présidentiel dénonçant les irrégularités graves ayant entouré cette procédure. Jusqu’à présent, aucune suite n’a été donnée, et malgré cela, « Kay Fanm » et d’autres regroupements ont décidé de publier le verdict, officialisant la victoire de Marie Barbara Guillaume.

D’autres voix, telles que celle de Lucinda Cassagnol Laguerre, minimisent l’annonce du président du CPT, l’ingénieur Edgard Leblanc Fils, quant à la formation d’un organe électoral, malgré les divergences sur le choix de certains représentants sectoriels. De plus, elle dénonce l’initiative qu’elle qualifie d’imposture menée par « Kay Fanm » dans le choix de l’artiste engagée Marie Barbara Guillaume. Le vote de seulement cinq organisations pour représenter un secteur comprenant plus de 500 entités est, selon la dirigeante de DIFE, un acte déshonorant.

Hervé Noël
vevenoel@gmail.com

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.