29 juin 2024
L’ISOC Haïti organise une 6e édition du Forum national sur la Gouvernance de l’Internet
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L’ISOC Haïti organise une 6e édition du Forum national sur la Gouvernance de l’Internet

L’ISOC Haïti organise une sixième édition du Forum national sur la Gouvernance de l’Internet en Haïti autour du thème « Connecter les non connectés »

Si l’Internet reste un puissant outil d’information et de communication qui régit les sociétés du savoir et de la connaissance des temps modernes, chaque année, l’ISOC Haïti, à travers le Forum sur la Gouvernance de l’Internet (FGI Haïti) offre un espace inclusif et participatif pour des débats autour d’un Internet Ouvert, Sécurisé et Digne de Confiance afin d’en jouir les opportunités. Aussi faut-il pouvoir s’y connecter. C’est pourquoi l’ISOC Haïti, dans sa politique de garantir l’Internet pour tous, s’applique à faire de « connecter les non connectés » la plaque tournante du FGI Haïti de 2024.

Cette année, en date du 28 juin, de 9 heures à 13 heures 30, l’ISOC Haïti organisera en ligne, à travers des hubs répartis dans diverses municipalités du pays comme Carrefour, Pétion Ville, Vallières et Grand-Goâve, la sixième édition du FGI Haïti, avec pour thème central : « Connecter les non connectés ».

Le Forum sur la Gouvernance de l’Internet en Haïti est l’une parmi moult initiatives nationales et régionales (NRI) en prélude au grand Forum mondial sur la Gouvernance de l’Internet créé en 2005 lors de la deuxième phase du premier Sommet Mondial sur la Société de l’Information (SMSI) à Tunis – avec pour toile de fond : “garantir une meilleure démocratisation de l’information”.

L’accès à l’information est reconnu être un droit et, à l’ère du numérique et du pullulement des objets connectés, l’Internet y joue davantage un rôle de chef d’orchestre. En Haïti, les derniers kilomètres – où les infrastructures adéquates sont généralement défaillantes voire inexistantes – regorgent de personnes ne bénéficiant d’aucun accès à Internet ou qui en bénéficient par le biais d’une connexion qui laisse à désirer. En effet, loin d’être un simple sujet de débat, pour l’ISOC Haïti, « Connecter les non connectés » s’inscrit dans le prolongement d’un vaste projet d’implémentation de réseaux communautaires : « Mise en place et renforcement des réseaux communautaires dans les régions les plus défavorisées d’Haïti ». Les bénéficiaires ont reçu ce projet telle une aubaine. Il constitue en effet l’un des ressorts du Forum sur la Gouvernance de l’Internet en Haïti de cette année.

Le FGI Haïti a toujours été un melting-pot où chaque année des acteurs d’horizons divers, que ce soit de la communauté technique, de la société civile, des organisations internationales, d’entités étatiques, de la communauté académique, du secteur privé et des utilisateurs qui font partie de l’écosystème de la gouvernance de l’Internet en Haïti, dans la région latino-caribéenne et dans le monde, se réunissent pour alimenter les échanges pouvant l’y façonner un meilleur futur. Et, comme à l’accoutumée, l’évènement de cette année réunira des acteurs tant nationaux qu’ internationaux comme des représentants des Nations Unies, de la Fondation de l’Internet Society, de LACNIC, de la Fondation Transversal,  de l’AFNIC et de l’Université Quisqueya – des experts et professionnels s’alignent pour constituer trois panels de réflexion :

1. Vue d’ensemble de la connectivité Internet en Haïti et de son impact sur le développement ;

2. Retours d’expériences sur les réseaux communautaires déployés par ISOC Haïti ;

3. Défis et responsabilités des acteurs pour améliorer la connectivité en Haïti.

Pour un pays comme Haïti, améliorer la connectivité ne permettrait pas que de subtiliser les frontières de l’information et de la connaissance, créer des ouvertures sur d’autres horizons pour les jeunes, en particulier, favoriser les interpénétrations culturelles… cela pourrait également offrir des avantages inestimables pour la planification du développement dans divers secteurs de la vie nationale. Ce, notamment en termes de développement communautaire, de gestion durable de catastrophes… dans la mesure où les systèmes d’alertes locaux peuvent s’en servir pour limiter les dommages liés aux aléas météorologiques et le changement climatique. À titre d’exemple, lors d’une inondation au Brésil, les secouristes se sont servi de drones, de groupes WhatsApp et de Google Forms pour venir à la rescousse des personnes en difficulté. En effet, en l’absence de dispositions adéquates liées à la connectivité Internet, les dommages auraient pu s’intensifier.

Parlant de connectivité Internet, où en est-on en Haïti ? Quelles mesures doivent être prises à l’heure actuelle ? Quelles stratégies adopter pour son amélioration ? Quels sont les défis et les responsabilités des acteurs ? Autant de questions parmi tant d’autres sur lesquelles différents groupes de parties prenantes auront l’opportunité d’intervenir lors du Forum de cette année.

Alors, dans une ambiance ouverte et multipartite, l’ISOC Haïti vous convie à vous connecter et à vous joindre à son Forum pour apprendre, partager vos connaissances et propulser les débats sur la fracture numérique liée à la connectivité Internet en Haïti.

Djim LAPORTE, 

MSc en cours en Agroécologie, 

Ingénieur Rural (BS en Agronomie),

Défenseur de la gouvernance de l’Internet

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