29 juin 2024
Suppression des subventions aux carburants et autres mesures : Les Kenyans disent non, le FMI est « très préoccupé »
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Suppression des subventions aux carburants et autres mesures : Les Kenyans disent non, le FMI est « très préoccupé »

Julie Kozack, directrice de la communication du FMI, a déclaré dans un communiqué paru mercredi que l’organisme financier était préoccupé par les événements tragiques, notamment par les pertes en vies humaines et les destructions de biens.

« Nous sommes profondément préoccupés par les événements tragiques survenus au Kenya ces derniers jours et attristés par les pertes en vies humaines et les nombreux blessés. Nos pensées vont à toutes les personnes touchées par les troubles dans le pays », peut-on lire dans le communiqué.

« Le FMI suit de près la situation au Kenya. Notre principal objectif en soutenant le Kenya est de l’aider à surmonter les défis économiques difficiles auxquels il est confronté et d’améliorer ses perspectives économiques et le bien-être de sa population. Nous sommes déterminés à collaborer avec le Kenya pour tracer la voie vers une croissance robuste, durable et inclusive. »

Les Kényans ont dénoncé les mesures d’austérité imposées par le FMI comme des conditions que le gouvernement doit remplir avant d’obtenir des prêts.

Certaines de ces mesures comprennent la suppression des subventions aux carburants ainsi que l’augmentation de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) pour les carburants de 8 % à 16 %.

Depuis février 2021, le FMI a déboursé plus de 341 milliards de shillings kenyans dans le cadre du mécanisme élargi de crédit.

Le programme du mécanisme élargi de crédit (MEDC) fournit une aide financière aux pays pour qu’ils puissent régler l’énorme balance des paiements résultant de problèmes structurels. Le FMI fixe un plan de remboursement plus long pour permettre au pays de s’adapter et de mettre en œuvre les réformes structurelles.

Plusieurs hommes politiques ont déconseillé au gouvernement de céder à de telles mesures, soulignant que l’économie du pays est affectée par l’envolée du coût de la vie, qui entraîne une baisse du pouvoir d’achat des Kényans.

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