Grâce à Haïti, la CARICOM s’est pour la première fois démarquée des activités économiques de la région, ses principales attributions, pour se lancer dans la politique et devenir en partie prenante de la formation d’un gouvernement pour les Haïtiens, allant jusqu’à établir les critères d’adhésion.
Mercredi 13 mars 2024 ((rezonodwes.com))–L’ancien sénateur du Nord et malheureux candidat à la présidence Jean Charles Moïse déclare son refus du Conseil présidentiel Tèt Kale v.4.0 de la CARICOM et propose en même temps une alternative lors d’une conférence de presse tendue.
M. Moise, qui a essuyé en février dernier des gaz lacrymogènes de la part du régime Tèt Kale 3 dont fait partie André Michel, explique que son rejet provenait du fait que « les 7 membres et les 2 observateurs, ainsi que la présence du secteur privé (encore Laurent St-Cyr) et des signataires de l’Accord du 21 décembre, ont été jugés problématiques ».
Il insiste en faveur d’un conseil transitoire de trois membres pour gérer le pouvoir exécutif, sans toutefois toucher à la Cassation, seule solution proche de la Constitution, admet pour sa part l’ex-colonel Himmler Rébu qui a tourné le dos à la table des négociations.
Le leader de Pitit Dessalines, Moïse Jean Charles, a annoncé son intention de créer son propre Conseil présidentiel avec Guy Philippe comme membre, alors que les modalités établies par la CARICOM visaient, sans le dire, la non-participation de l’ancien sénateur élu à un éventuel gouvernement haïtien soutenu par les Etats-Unis, le Canada et la France.
Il est à noter que suite à ces déclarations, à la fin du point de presse de M. Moise, dont la communauté internationale attend toujours un 7ème nom pour la formation d’une entité inconstitutionnelle haïtienne, une agitation a eu lieu sur la route de l’aéroport ».
Guyno Duverné
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