11 octobre 2025
L’Edito du Rezo | Ariel Henry, without a legitimate and constitutional mandate, cannot act on behalf of the State of Haiti abroad
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L’Edito du Rezo | Ariel Henry, without a legitimate and constitutional mandate, cannot act on behalf of the State of Haiti abroad

« Le respect des accords est un pilier fondamental de la gouvernance démocratique. » – Kofi Annan

« Haiti’s Prime Minister Ariel Henry is flying to Nairobi Kenya on Tuesday February 27th, to finalize the paperwork with Kenyan authorities for the deployment of the multinational force. However, the legitimacy of anything he agrees to or signs is already being questioned because Haiti currently has no parliament and Henry should have demitted office since February 7″.  [Ariel Henry to Finalize Agreement with Kenya for Multinational Force – Could Bring Political Tensions. – Magnetic Media (magneticmediatv.com)]

The political turmoil in Haiti continues to underscore the dissent and disillusionment hindering the stability and progress of the nation, which has been plagued by repeated scandals of corruption and abuse of power. In July 2021, the country found itself engulfed in an unprecedented political crisis with the emergence of Ariel Henry as the de facto Prime Minister. At the heart of this manufactured crisis lie two agreements, signed between cronies in September 2021 and December 2022, which have proven to be little more than fleeting promises, never fully implemented.

The question on everyone’s mind is that of the credibility of Mr. Henry himself, whose name is now synonymous with disappointment and disillusionment. Can we seriously expect a man who has failed to uphold his previous institutional commitments to fulfill new obligations this time around? Unfortunately, recent history, with its blatant disregard for official documents published in the Republic’s official journal, Le Moniteur, does not work in his favor.

The latest agreement, dated December 21, stipulated Mr. Henry’s departure on February 7, 2024, a commitment now reduced to an unfulfilled promise. How, then, can any credence be given to a new agreement signed under the auspices of a man whose word is as transient as the tropical winds heralding the Carême?

The situation is exacerbated by the fact that the de facto Prime Minister, devoid of constitutional and legitimate mandate, has ventured to sign a new agreement in Kenya. This move rightfully raises questions about the legality and validity of this document, especially considering past instances where commitments made by the neurosurgeon without proper authorization were not honored, as evidenced by his failure to resign on February 7, 2024, in accordance with the previous agreement.

Furthermore, initial reactions suggest that this agreement is not in the best interest of the Haitian people. The financial stakes associated with the presence of foreign forces cast suspicions on the real motivations behind this agreement. As millions of dollars are dedicated to it, the Haitian people deserve clear and transparent answers regarding the objectives pursued by this foreign mission supporting an illegitimate and corrupt government.

The analysis of informed observers is categorical: elections under Mr. Henry’s auspices do not guarantee a fair and transparent electoral process. Haitians are entitled to question the legitimacy and reliability of the agreements signed by Ariel Henry, given his track record and past actions. The political future of Haiti cannot be built on empty promises and unfulfilled commitments.

Finally, the words of Me Calèb Jean-Baptiste resonate with undeniable force: without a solid legal basis and prior consensus, the signing of a new agreement by Ariel Henry is illegitimate, illegal, and unconstitutional, and does not fall within the purview of a Prime Minister, whether constitutional or de facto. Ariel Henry cannot, under any circumstances, « allow himself to sign international agreements on behalf of the State of Haiti, » thundered Me Jean-Baptiste, promising not to stand idly by in the face of the unacceptable.

L’Edito du Rezo | Ariel Henry, sans mandat légitime et constitutionnel, ne peut agir au nom de l’Etat haïtien à l’étranger

La bataille politique en Haïti continue d’illustrer les dissensions et les déceptions qui entravent la stabilité et le progrès de la nation meurtrie par des scandales de corruption à répétition et d’abus de pouvoir. En juillet 2021, le pays est plongé dans une crise politique sans précédent, avec l’émergence d’Ariel Henry comme Premier ministre de facto. Au centre de cette crise préfabriquée, deux accords, signés entre copains-coquins en septembre 2021 et décembre 2022, se sont révélés être des feux de paille, jamais pleinement mis en œuvre.

La question que chacun se pose est celle de la crédibilité même de M. Henry, dont le nom est désormais associé à la déception et à la désillusion. Peut-on sérieusement attendre d’un homme qui n’a pas respecté ses engagements institutionnels antérieurs qu’il s’acquitte cette fois-ci de nouvelles obligations ? Malheureusement, l’histoire récente, avec son manque de respect manifeste pour les textes officiels publiés dans le journal officiel de la République, Le Moniteur, ne plaide pas en sa faveur.

Le dernier accord, datant du 21 décembre, prévoyait le départ de M. Henry le 7 février 2024, un engagement désormais réduit à l’état de promesse non tenue. Comment, dès lors, accorder du crédit à un nouvel accord signé sous les auspices d’un homme dont la parole est aussi éphémère que le vent des tropiques annonçant le Careme ?

La situation est exacerbée par le fait que le Premier ministre de facto, dépourvu de mandat constitutionnel et légitime, s’est aventuré à signer un nouvel accord au Kenya. Cette démarche soulève en toute légitimité des questions sur la légalité et la validité de ce document, surtout à en juger par le passé où les engagements pris par le neurochirurgien sans le droit de décider pour lui-même, n’ont pas été respectés, comme en témoigne sa non-démission le 7 février 2024, conformément à l’accord précédent.

De plus, les premières réactions suggèrent que cet accord n’est pas dans l’intérêt du peuple haïtien. Les enjeux financiers liés à la présence de forces étrangères font peser des soupçons sur les motivations réelles de cet accord. Alors que des millions de dollars y sont consacrés, le peuple haïtien mérite des réponses claires et transparentes quant à l’objectif poursuivi par cette mission étrangère encadrant un gouvernement illégitime et corrompu.

L’analyse des observateurs avertis est catégorique : des élections sous l’égide de M. Henry ne garantissent pas un processus électoral juste et transparent. Les Haïtiens sont en droit de remettre en question la légitimité et la fiabilité des accords signés par Ariel Henry, au vu de ses antécédents et de ses actions passées. L’avenir politique d’Haïti ne peut être bâti sur des promesses vides et des engagements non tenus.

Enfin, les propos de Me Calèb Jean-Baptiste résonnent avec une force incontestable : sans base légale solide et sans consensus préalable, la signature d’un nouvel accord par Ariel Henry est illégitime, illégale et inconstitutionnelle et ne revève pas des attributions d’un Premier ministre qu’il soit constitutionnel encore moins moins de facto. Ariel Henry ne peut en aucun cas se permettre de signer des documents au nom de l’État d’Haïti, tonne Me Jean-Baptiste promettant de ne pas rester les bras croisés devant l’inacepptable.

Enfin, les propos de Me Calèb Jean-Baptiste résonnent avec une force indéniable : sans base légale solide et sans consensus préalable, la signature d’un nouvel accord par Ariel Henry est illégitime, illégale et inconstitutionnelle, et ne relève pas des attributions d’un Premier Ministre, qu’il soit constitutionnel ou de facto. Ariel Henry ne peut, en aucun cas, « se permettre de signer des accords internationaux au nom de l’État d’Haïti « , tonne Me Jean-Baptiste, promettant de ne pas rester les bras croisés face à un fait incontournable.

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