Des centaines de migrants ont été déposés vendredi à un arrêt de bus de San Diego au lieu d’un centre d’accueil qui servait de zone de transit car il a épuisé son financement local plus tôt que prévu, montrant ainsi que même la plus grande ville du pays à la frontière sud peine à faire face à l’afflux sans précédent de personnes.
Les migrants qui avaient auparavant un endroit sûr pour recharger leurs téléphones, utiliser les toilettes, prendre un repas et organiser leur départ vers d’autres régions des États-Unis se retrouvaient maintenant dans la rue alors que les groupes d’aide aux migrants s’efforçaient de les aider du mieux qu’ils le pouvaient avec des arrangements improvisés.
Des bus de la patrouille frontalière transportant des migrants du Sénégal, de Chine, d’Équateur, du Rwanda et de nombreux autres pays sont arrivés devant un centre de transit. Les groupes d’aide aux migrants ont déclaré qu’ils seraient transportés de là à un parking où ils pourraient recharger leurs téléphones et obtenir un trajet jusqu’à l’aéroport. La grande majorité prévoyait de passer seulement quelques heures à San Diego avant de prendre un vol ou d’être récupérée par quelqu’un.
« Sommes-nous à San Diego? » a demandé Gabriel Guzman, 30 ans, un peintre de la République dominicaine libéré après avoir traversé la frontière dans des montagnes isolées jeudi. On lui a dit de comparaître en juin devant un tribunal de l’immigration à Boston, où il espère gagner de l’argent pour envoyer à sa famille composée de trois enfants.
