Affaire Jovenel : L’ ‘ambassadeur’ d’Haïti à l’OEA, Léon Charles, confronté à des accusations graves de meurtre, tentative de meurtre et conspiration

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La justice haïtienne a émis une ordonnance de mise en accusation (non officielle) contre plusieurs personnalités, dont la veuve du président Jovenel Moïse, Martine Moïse, l’ancien Premier ministre de facto de Tèt Kale2, Claude Joseph, et l’ancien directeur zélé de la Police nationale d’Haïti, Léon Charles, dans ce qui devrait être un développement important dans l’enquête sur l’assassinat de Jovenel Moïse, arrivé au pouvoir à l’issue d’élections « programmées » par Michel Martelly, en 2015.

Les actes d’accusation, contenus dans un rapport complet de 122 pages, malgré innaprofondi, marquent une étape fondamentale dans la quête de justice suite à l’événement tragique qui a ébranlé la nation en juillet 2021. Cependant, les répercussions de ces actes d’accusation sont attendues avec appréhension en Haïti, qui est déjà aux prises avec une augmentation de la violence des gangs et de l’instabilité politique.

L’ancien chef zélé de la police, Léon Charles, fait face aux accusations les plus graves, notamment de meurtre, de tentative de meurtre et de complot contre l’État, entre autres. Pendant ce temps, Martine Moïse et l’ancien Premier ministre Claude Joseph sont accusés de complicité et d’association criminelle en lien avec l’assassinat.

Ces inculpations interviennent dans un contexte de troubles persistants en Haïti, avec des manifestations éclatant et des demandes de démission du Premier ministre de facto illégitime Ariel Henry résonnant dans les rues. La situation souligne l’état fragile de la gouvernance et de la sécurité dans le pays, où des vagues successives d’instabilité politique, des actes de corruption, et d’impunité ont entravé le progrès et la stabilité.

L’implication de personnalités politiques éminentes, pour la pluapart des Tèt Kale, dans l’enquête sur l’assassinat complique davantage le paysage politique haïtien, alimentant des accusations de manipulation et de règlements de comptes politiques. L’ancien Premier ministre de facto, Dr Claude Joseph a accusé le Premier ministre de facto, Dr Ariel Henry de saboter l’enquête pour son propre intérêt, alléguant une « instrumentalisation » du système judiciaire – vendu aux plus enchères – pour cibler les opposants politiques.

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