Communication politique : Les divergences entre Ariel Henry et William Ruto, ‘son ami’ circonstanciel. Les commentaires verrouillés et les implications sur le consensus national qu’on dit rechercher.

L’exploration des comptes Twitter du Premier Ministre de facto, le Dr Ariel Henry, et du Président du Kenya, le Dr William Ruto, dévoile des divergences notables dans leurs approches envers l’interaction citoyenne. Alors que le compte de la Présidence du Kenya favorise la libre expression des citoyens, celui d’Ariel Henry impose des restrictions, soulevant des interrogations substantielles quant à la transparence et à la démocratie participative.

Au-delà de l’absence de possibilité de commenter sur le compte Twitter d’Ariel Henry, une observation approfondie met en évidence une politique rigide entravant tout échange public. Cette restriction draconienne soulève des questions profondes quant à la volonté du Premier Ministre d’accueillir des opinions divergentes et de promouvoir un dialogue ouvert avec ses concitoyens.

Sous la présidence de William Ruto au Kenya, comme le ferait tout dirigeant responsable dans le monde, la plateforme Twitter et d’autres comptes de médias sociaux offrent une ouverture démocratique, permettant au peuple de s’exprimer librement à travers des commentaires. Cela instaure un espace inclusif où les opinions variées peuvent être exprimées, consolidant ainsi les assises d’une démocratie participative.

En revanche, un constat troublant émerge des comptes de la Primature de la République d’Haïti et du Dr Ariel Henry. Sur ces plateformes, toute possibilité de commenter les publications a été rigoureusement interdite. Cette restriction soulève des interrogations cruciales quant à la nature du dialogue souhaité par Ariel Henry avec ses concitoyens, surtout à la veille de la date fatidique du 7 février 2024. En fermant les canaux de communication, le Premier Ministre a involontairement contribué à une polarisation accrue au sein de la société haïtienne, compromettant ainsi la recherche de solutions concertées aux défis nationaux.

L’absence de possibilité de commenter les publications sur le compte Twitter d’Ariel Henry suscite des préoccupations quant à la transparence et à l’inclusivité de sa communication en ligne. Cette pratique peut être perçue comme une entrave au débat public, remettant en question l’engagement du Premier Ministre envers la participation citoyenne.

En restreignant la libre expression sur les médias sociaux, Ariel Henry opte pour une approche plus contrôlée de la communication en ligne, par crainte d’être ouvertement critiqué pour sa politique de grenn goch. Cependant, cette démarche soulève des questions sur la véritable nature de son leadership et sur sa volonté de construire un consensus au sein de la société haïtienne exprimant publiquement son mécontentement.

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