Cette affaire offre une matière substantielle à présenter au Conseil de Sécurité avant la fin du mois de janvier, marquant ainsi les 90 jours obligatoires par Isabel Maria Salvador pour rendre compte de la situation depuis le vote de la dernière résolution.
Cependant, l’interrogation persiste : à quand la justice haïtienne à domicile va-t-elle statuer sur la dilapidation des fonds destinés à la construction de l’hôpital général ?
Port-au-Prince, samedi 13 janvier 2024 ((rezonodwes.com)) – Le Juge-vedette d’Instruction du Tribunal de Première Instance de Port-au-Prince, Al Duniel DIMANCHE, a émis des mandats d’amener à l’encontre de plusieurs personnalités, dont d’anciens cadres Tèt Kale. Ces mandats s’inscrivent, selon lui, dans le contexte d’une enquête approfondie sur des allégations de corruption.
Les individus visés par ces mandats comprennent des personnalités notables presque tous des Tèt Kale notoires, Wilson Laleau, Marie Carmelle Jean Marie, Daniel Dorsainvil, Daniel Christophe (CNE), Jack Guy Lafontant, Rony Célestin, Olivier Emmanuel (CNE), Nivar Pierre (CNE), et Martin Gregoire Gaspard (CNE).
Les accusations portées contre ces anciens hommes et femmes forts du pouvoir, qui ont autrefois collaboré publiquement avec Ariel Henry au sein du même régime de « bandi legal » de Michel Martelly, sont liées au détournement des biens publics et au trafic d’influence, une pratique toujours en cours, selon de nombreuses dénonciations.
Le Juge d’Instruction, Al Daniel DIMANCHE, demande formellement que les mandats d’amener soient exécutés, et que les personnes inculpées soient amenées en état au Cabinet d’Instruction, situé provisoirement à Frères, local CONALD.
Cette initiative se serait inscrit dans le cadre d’une enquête en cours, soulignant l’engagement de la justice (placée sous coupe réglée de Ariel Henry) à lutter contre la corruption et à « assurer la transparence » dans l’utilisation des biens publics. Les autorités judiciaires déclarent travailler de concert avec l’ULCC pour faire la lumière sur ces allégations et garantir un « processus d’instruction équitable ».


