ICG met en garde contre les énormes défis qui attendent la mission dirigée par le Kenya en Haïti

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« Ariel Henry n’a obtenu aucun consensus pour faire débarquer des forces étrangeres sur le territoire national. Les gangs, c’est le régime meme qui les a fédérés pour controler l’électorat dans les grandes agglomérations« , affirme Dr Josué Renaud de NEHRO, soulignant que Dr Ariel Henry, complice des gangs, doit partir de la Primature au plus tard le 7 février 2024.

Lundi 8 janvier 2024 ((rezonodwes.com))–

Un rapport de l’International Crisis Group (ICG) indique que le Kenya devra faire face à des défis sans précédent pour diriger une mission multinationale autorisée par les Nations unies visant à lutter contre les gangs (pro-pouvoir et alliés) qui sévissent dans la ville de Haiti.

L’ampleur des défis comprend la corruption, les liens entre la police, les politiciens et les gangs, l’infériorité numérique des officiers de police et les difficultés à protéger les civils dans la guerre urbaine.

Haïti est aux prises avec une escalade de la violence et des troubles politiques, ce qui exacerbe une situation d’urgence humanitaire déjà très grave.

Le Conseil de sécurité des Nations unies a répondu à l’appel à l’aide du gouvernement haïtien en autorisant le déploiement d’une force multinationale, dont le Kenya s’est porté volontaire pour prendre la tête en fournissant 1 000 policiers. Le déploiement a toutefois été interrompu par la Haute Cour kenyane.

Dans son rapport, l’ICG estime que la mission multinationale qui doit être déployée début 2024 est confrontée à des défis opérationnels et politiques considérables.

« Des défis majeurs attendent la mission une fois qu’elle sera sur le terrain. Les gangs haïtiens pourraient s’allier pour la combattre ensemble », indique le rapport.

Il ajoute que les combats dans les quartiers urbains délabrés d’Haïti mettront en danger des civils innocents, tandis que les liens entre la police corrompue et les gangs pourraient rendre difficile le maintien du secret opérationnel.

« Pour toutes ces raisons, la préparation sera d’une importance capitale », note le rapport.

Haïti est aux prises avec des violences perpétrées par des gangs, notamment des meurtres, des viols, des enlèvements et des extorsions. Selon les Nations unies, près de 4 000 personnes ont été tuées et 3 000 ont été enlevées dans le cadre de violences liées aux gangs au cours de la seule année dernière.

Les violences sexuelles sont également très répandues, avec plus de 1 100 agressions de femmes signalées en octobre, tandis que près de 200 000 personnes ont été déplacées à l’intérieur du pays.

Les gangs se sont répandus parce que l’État s’est largement effondré et arrivé jusqu’a les mettre en fédération au su de la communauté internationale, la police nationale haïtienne étant trop faible – face aux manifestants non armés – et incapable d’enrayer la violence des gangs.

Huge challenges await Kenya-led mission in Haiti, ICG warns (msn.com)

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