3 décembre 2025
7 janvier 2024 – 7 février 2024 : L’ Accord du 21 décembre et les 30 jours restants de Ariel Henry à la Primature
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7 janvier 2024 – 7 février 2024 : L’ Accord du 21 décembre et les 30 jours restants de Ariel Henry à la Primature

La politique, c’est l’art de trouver des justifications intelligentes pour des décisions stupides. – George Bernard Shaw

un billet de la rédaction

7 Janvier 2024

Des élections avec Ariel Henry, qui a été ministre sous l’administration de Martelly en 2015 lors du scrutin contesté, représentent les dernières choses dont les Haïtiens ont besoin en 2024. Comme l’a souligné l’écrivain Victor Hugo, « L’histoire n’est rien d’autre que le récit des crimes, des erreurs, des trahisons, des fautes, des malheurs, des crimes d’amour, des crimes de la justice, des crimes de l’humanité, des crimes de la religion, des crimes de la patrie, des crimes de la famille, des crimes de l’individu, des crimes de la nature, des crimes de Dieu. » Ainsi, répéter les erreurs du passé ne fait que perpétuer un cycle néfaste. En 2024 et l’au-delà, les Haïtiens aspirent à des leaders et de vraies élections qui incarnent le progrès et la confiance, éloignant le spectre des épreuves passées.

À l’approche du 7 février 2024, date butoir du mandat du Premier ministre de facto Dr. Ariel Henry, les regards des patriotes haïtiens sont tournés vers ce pays qui a longtemps symbolisé la lutte pour l’indépendance et la liberté. L’accord signé le 21 décembre 2022, entre copains-coquins, tous des ennemis de la Patrie, et alliés du régime Tèt Kale PHTK, a établi un cadre contraignant, engageant le produit de Martelly adopté par André Michel et Mirlande Manigat à organiser des « élections’ en 2023 et à se retirer du pouvoir le 7 février 2024.

George Bernard Shaw disait que la politique est l’art de trouver des justifications intelligentes pour des décisions stupides. Cela résonne tant bien avec la situation actuelle en Haïti, où la politique pratiquée par des esclaves domestiques dicte le destin du pays, mettant en péril la confiance de la population avec un accord Tonton Nwèl, quoique revêtu de force de loi et consacré par des dignitaires internationaux, qui soulève des questions pertinentes quant à son respect effectif.

Dans un contexte où la CARICOM évoque avec joie l’éventuelle arrivée de forces d’occupation en Haïti, une nation qui a symbolisé la liberté pour de nombreux pays de la CARICOM, en particulier, la situation prend une tournure exceptionnelle. Nous sommes actuellement à 30 jours de l’échéance, et l’avenir politique du pays semble suspendu à des fils fragiles manœuvrés depuis l’extérieur par des éminences grises.

La communauté internationale, tout en appuyant ouvertement le régime Tèt Kale 3-PHTK, en mission de déstabilisation du pays par une insécurité « programmée », semble, de manière ambivalente, tolérer des écarts par rapport à la constitution haïtienne.

Le rôle du BINUH, devant le Conseil de sécurité, s’avère important, dans la mesure où les haitiens acceptent que Mme Isabel Maria Salvador continue d’agir comme une pro-consule sur le territoire libre de Dessalines, mais la question persiste : admettra-t-elle enfin la caducité et l’illégitimité du pouvoir impopulaire corrompu de Ariel Henry sans consensus?

L’incertitude persiste quant à la disposition des Haïtiens à accepter le maintien d’Ariel Henry au pouvoir, particulièrement à la lumière d’épisodes tragiques ayant entraîné la perte de milliers de vies compatriotes. La nécessité de rétablir l’ordre et de parvenir à un consensus devient impérative, d’autant plus avec la multiplication des « territoires perdus ». Ariel Henry a épuisé son temps, la table est mise pour un changement nécessaire et en profondeur.


Ariel Henry et ses collabos peuvent discuter, rapporter, élaborer des stratagèmes sur divers sujets, fè jwèt manje tè, qu’on se l’avoue, sauf sur l’organisation d’élections en Haïti après celles de 2015, qui ont laissé des souvenirs douloureux. Le temps de l’esclavage mental et de la soumission a ses limites, et les Haïtiens aspirent à une ère de changement et de véritable démocratie. Le pays dépérit.

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