Abel Descollines, André Michel, Edmonde Beauzile, Mirlande Manigat, Michel Martelly et tous ses ministres Tèt Kale, Ariel Henry, Emmelie Prophète Milcé, Frantz Elbé, Saurel Jacinthe, Jean Généus Victor, Claude Joseph… autant de noms qui s’ajoutent à la liste des conzés dont la postérité devra se souvenir pour les nombreux préjudices infligés à Haïti en l’espace de deux années.
Clarens Renois appelle à une mobilisation collective, exhortant le peuple à se dresser contre le statu quo. La nécessité d’une transition efficace, basée sur une feuille de route claire et la restauration de la sécurité, est mise en avant comme un impératif pour l’avenir du pays.
Mercredi 20 décembre 2023 ((rezonodwes.com))–Le dirigeant de l’UNIR, Clarens Renois, bien avant la publication officielle mardi d’une lettre de sénateurs américains au président Joe Biden, recommandant une véritable transition sans la présence du monarque Ariel Henry, a, dans un constat sans équivoque, admis l' »« échec des deux accords », – 11 septembre 2021 et Tonton Nwèl 21 décembre 2022 – les qualifiant de « temps perdu » pour la nation.
L’appel est clair pour tourner définitivement la page Ariel et ses ‘territoires perdus’ « planifiés », et il est impératif, selon M. Renois « que toutes les forces vives de la nation se rassemblent pour initier une nouvelle transition avant le 7 février« .
Cependant, Clarens qui intervenait au « Jounal 4 trè » de Kiskeya, insiste sur la nécessité d’établir une feuille de route solide, mettant en avant la restauration de la sécurité comme une priorité cruciale avant d’envisager toute élection future.
Selon lui, le gouvernement actuel ne se concentre que sur ses propres intérêts claniques, ce qui soulève des préoccupations quant à sa légitimité.
La position vis-à-vis de la Caricom est également abordée, durant l’entretien. Le journaliste Renois critique la soumission de ces ‘éminents‘ émissaires aux « donneurs d’ordre », soulignant que la Caricom n’avait aucune autorité pour imposer ses décisions.
Il déplore l’absence de solidarité nationale dans cette démarche et « accuse Ariel Henry de diriger en solo le pays agissant à sa guise sans consultation » jusqu’à penser faire envahir le territoire national pour l’aider à avancer dans son programme de destruction de l’homme haitien.