3 décembre 2025
Discussions CARICOM : l’avenir du Premier ministre de facto, Ariel Henry, divise les acteurs politiques
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Discussions CARICOM : l’avenir du Premier ministre de facto, Ariel Henry, divise les acteurs politiques

En définitive, quelle utilité revêt un arrêté publié dans Le Moniteur, le journal officiel de l’État d’Haïti ? L’article 10 de l’Accord du 21 décembre stipule que le Premier ministre Ariel doit se retirer de la Primature le 7 février 2024 ! Pourquoi ces tergiversations persistent-elles aujourd’hui ?

Mercredi 13 décembre 2023 ((rezonodwes.com))–Un horizon épais obscurcit l’avenir des négociations initiées par les éminentes personnalités de la CARICOM à l’hôtel Montana. Les protagonistes et les parties prenantes de la crise n’arrivent toujours pas à faire dialoguer les contraires en témoigne l’issue orageuse des discussions de ce mardi.

L’ex-sénateur du Nord’Ouest, le Dr Évalière Beauplan exprime son dégoût suite à la tournure des discussions. Au terme d’un huis clos, il évoque un manque de clairvoyance dans les deux camps à saisir le momentum. Le dirigeant de SOLID concède sur le fait que l’équipe de facto ne dispose d’aucun actif susceptible de convaincre l’opposition à s’engager dans un accord politique.

Avec un climat sécuritaire délétère, rien n’augure de perspectives encourageantes en acceptant de rempiler le pouvoir du neurochirurgien à la tête de la Primature. 

Tout porte à croire que les divergences se jouent sur le maintien ou non du premier ministre de facto Ariel Henry aux commandes du prochain gouvernement. Les parties prenantes ont peu glosé sur le sujet, mais des sources dignes de foi à l’interne des discussions confirment le degré de divergences implacables. La flexibilité des acteurs politiques est à rude épreuve dans ces derniers épisodes considérés comme étant l’ultime tentative des émissaires caribéens en Haïti. 

Le dirigeant du Grand rassemblement pour l’évolution d’Haiti (GREH), Himmler Rébu responsabilise l’équipe de facto dans le défi du dégel de la crise. Il mise sur la volonté des acteurs dans la poursuite des discussions politiques tout en identifiant l’unique impasse, le Dr Ariel Henry.

Dans ce contexte politique polarisé, la suite des événements s’annonce confuse. Des scènes durant lesquelles des militants proches du pouvoir se contentent de lancer des invectives contre des membres de l’opposition sont symptomatiques d’un tableau inconfortable. 

Hervé Noël
vevenoel@gmail.com

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