Mercredi, les cours du pétrole ont enregistré un recul, principalement en raison de la perspective d’une offre excédant la demande, accentuée par un gonflement des réserves américaines plus important que prévu.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier a perdu 1,56%, atteignant 81,18 dollars. De même, son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en décembre, a cédé 2,04%, s’établissant à 76,66 dollars.
Après une légère remontée la veille, les prix du pétrole ont de nouveau été influencés par les tendances « fondamentales » du marché, notamment les perspectives d’une offre croissante par rapport à une demande en déclin dans une économie mondiale en difficulté.
L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a souligné mardi que le « marché pourrait être moins tendu que prévu au quatrième trimestre », attribuant cela à des gains de production solides en dehors de l’alliance OPEP+, notamment du Brésil et des États-Unis.
Cette tendance est corroborée par le repli significatif des prix du brut ces trois dernières semaines, le Brent ayant reculé de près de 16% depuis fin septembre, malgré les tensions entre Israël et le Hamas et les risques potentiels d’extension du conflit à des régions abritant d’importants producteurs de pétrole.
Cependant, alors que l’hémisphère Nord entre dans la saison hivernale, le marché reste « vulnérable aux risques économiques et géopolitiques » et pourrait être sujet à « plus de volatilité », selon le rapport mensuel de l’AIE sur le pétrole publié mardi.
En séance, les prix ont accentué leur baisse après la publication d’une augmentation des stocks hebdomadaires américains de pétrole brut plus élevée que prévu. Pour la semaine close le 10 novembre, les réserves de brut ont augmenté de 3,6 millions de barils, dépassant les attentes des analystes qui tablaient sur une hausse de 2 millions de barils, selon les chiffres de l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA).
source : prix du baril
