En Haïti, un pays où la corruption et l’impunité sévissent à grande échelle, le régime Tèt Kale s’est associé à des syndicalistes « jaunes » accusés de faire le jeu du pouvoir, pour proposer après le retrait de subvention de carburant, un programme de subvention ciblée aux contours flous.
Mardi 15 aout 2023 ((rezonodwes.com))–Le gouvernement kényan a pris une décision inattendue en réintroduisant une modeste subvention sur les carburants, une volte-face sur sa politique récente. Cette mesure vise à stabiliser les prix à la pompe pour les 30 jours à venir, selon l’autorité de régulation de l’énergie qui a fait cette annonce en fin de journée lundi.
Cette décision intervient en réponse à la vive indignation du public face à l’augmentation du coût de la vie.
Lors de son entrée en fonction en septembre dernier, le président William Ruto qui promet d’envoyer des hommes au dirigeant illégitime haïtien, Dr Ariel Henry, sous prétexte d’une « lutte contre des gangs », avait mis fin aux subventions sur les carburants et la farine de maïs, subventions mises en place par son prédécesseur.
Sa justification, rappelle Zonebourse.com, était axée sur la préférence de subventionner la production plutôt que la consommation. Cette mesure avait également pour but de réduire les dépenses publiques dans un contexte où le gouvernement cherchait à maîtriser sa dette, démentant ainsi les rumeurs de défaut de paiement.
Toutefois, cette démarche a contribué à l’élévation des coûts de la vie, amplifiée par des augmentations récentes des taxes. Les manifestations hostiles au gouvernement se sont multipliées ces derniers mois en réponse à cette situation.
Dans le cadre de ce revirement, le régulateur de l’énergie a confirmé que le prix maximum de l’essence resterait inchangé à 194,68 shillings (1,35 $) par litre. Cette mesure vise à prévenir une augmentation de 7,33 shillings, entièrement prise en charge par le gouvernement grâce à un fonds de stabilisation des prix.
Notons que les prix des carburants sont révisés mensuellement, et cette décision s’applique également au kérosène et au diesel, selon l’autorité de régulation, connue sous le nom d’EPRA.
Malgré cette annonce, les motifs précis du gouvernement restent flous, car ni l’EPRA, ni les ministères de l’énergie et des finances n’ont fourni d’explications détaillées. La suppression des subventions par le président Ruto avait entraîné une hausse significative des prix du carburant, et cette tendance s’était encore accentuée en juillet suite à une loi controversée doublant la taxe sur les carburants.
Après des tensions persistantes, des pourparlers ont finalement été engagés entre l’opposition et le président Ruto pour trouver des solutions concrètes. Cette décision récente de réintroduire temporairement la subvention sur les carburants semble être une tentative pour apaiser les tensions économiques et sociales qui perdurent dans le pays.
