Soutien international au régime illégitime de Ariel Henry : Le Kenya prêt à diriger une force internationale contre la violence des gangs
Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a accueilli favorablement la volonté du Kenya de diriger une force internationale pour aider la police d’Haïti à lutter contre la violence des gangs et a encouragé d’autres pays – notamment de la région d’Haïti – à se joindre à l’effort.
Sans jamais remettre en question les deux ans de gabegie de l’administration d’Ariel Henry, qui ont été marqués par des crimes, de la corruption et une impunité dénoncés, cette initiative vise à répondre à « l’appel d’aide en matière de sécurité lancé » par le gouvernement illégitime en octobre dernier.
En octobre, Guterres avait proposé qu’un ou plusieurs États envoient une « force d’action rapide et robuste » pour soutenir le régime inconstitutionnel du Dr. Ariel Henry accusé de connivence avec les gangs qui ont largement envahi la capitale, Port-au-Prince, « en toute impunité », selon Pierre Espérance de RNDDH.
Le ministre kenyan des Affaires étrangères, Alfred Mutua, a annoncé samedi que le Kenya était prêt à déployer 1 000 agents de police pour aider à former et à assister la police d’Haïti dans le but de « restaurer la normalité dans le pays et protéger les installations stratégiques ».
Antonio Guterres « apprécie la considération du Kenya pour diriger éventuellement une force multinationale non-onusienne », a déclaré Farhan Haq, porte-parole de l’ONU, aux journalistes lundi.
Le Secrétaire général insiste à nouveau auprès du Conseil de sécurité pour obtenir son soutien en faveur de cette opération internationale indépendante des Nations Unies. Il encourage vivement les États membres, notamment ceux de la Caricom, sans toutefois la mentionner explicitement, à se joindre au Kenya dans cette initiative.
Cependant, opine Josué Renaud de NEHRO, « il convient de souligner que cette proposition suscite de vives critiques parmi la majorité des Haïtiens, qui estiment que le régime Tèt Kale se cache derrière les gangs« .