Andre Michel déifie Ariel Henry qui a tendu, a-t-il repris, « une main fraternelle » pour intégrer son gouvernement quoique qualifié du plus corrompu de la region, selon le dernier rapport de Transparency International publié le 31 janvier dernier.
Dimanche 18 juin 2023 ((rezonodwes.com)) – L’ex-activiste renommé, André Michel, a récemment exprimé son point de vue lors d’une émission radio sur le forum inter-haïtien qui s’est tenu en Jamaïque la semaine dernière.
Malgré la chronique d’un échec annoncé de cet événement, Me. Michel a choisi de minimiser la situation chaotique du pays en déifiant le Premier ministre de facto, le Dr Ariel Henry, de la même manière qu’il l’avait fait pour Me Joseph Mécène en février 2021, peu de temps avant la fin du mandat de l’ancien président Jovenel Moise.
Selon André Michel, Ariel Henry a toujours manifesté une « volonté de dialoguer » avec ses compatriotes pour parvenir à un consensus plus large et il l’encourage vivement à mettre en œuvre « parallèlement » les recommandations du HCT émises lors de son forum en mai dernier.
M. Michel, qui a également adouci ses propos à l’égard des États-Unis, qu’il accusait autrefois de soutenir les « régimes corrompus » de Martelly et de Jovenel Moïse, soutient désormais l’envoi d’une force d’occupation au motif qu’elle aiderait la PNH à « combattre les gangs ». Cependant, selon des dénonciations, il néglige complètement les gangs en col blanc qui gravitent autour du pouvoir d’Ariel Henry.
Le dirigeant du SDP, qui a officiellement rejoint les Tèt Kale en septembre 2021, affirme clairement que le régime d’Ariel Henry a obtenu toute sa « légitimité » grâce à deux accords conclus entre des proches du pouvoir, pour aller de l’avant jusqu’à l’organisation d’élections « libres, inclusives et honnêtes ».
Malgré l’inconstitutionnalité flagrante de la Cour de Cassation déjà mise en place pour prêter serment aux conseillers électoraux soigneusement sélectionnés, le leader du SDP, qui est divisé en deux branches, croit toujours en la possibilité de former un CEP Tèt Kale 3, même si le pouvoir n’est pas en mesure de fixer une date pour les « élections » à moins de six mois de la fin de l’année 2023.
caricature : prof. Castro Desroches
