Migrants haïtiens et vénézuéliens massés à la frontière du Chili-Pérou: Caracas se prononce

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Le ministre vénézuélien des Affaires Étrangères, Yván Gil, contrairement à M. Jean Victor Généus, étrange aux affaires haïtiennes, a déclaré qu’il était en contact avec les deux pays, demandant des garanties pour que les avions de Conviasa puissent atterrir dans la zone afin de ramener les personnes bloquées dans leur pays.

Dimanche 29 avril 2023 ((rezonodwes.com))–Le ministre vénézuélien des Affaires étrangères, Yván Gil, a rapporté samedi que des contacts ont eu lieu avec les ministères des Affaires étrangères du Pérou et du Chili pour demander des garanties et le respect des droits fondamentaux des migrants à la frontière entre les deux pays.

 » Concernant la situation des migrants vénézuéliens bloqués à la frontière entre le Chili et le Pérou, nous avons été en contact avec les deux chancelleries et nous avons demandé des garanties complètes et le respect des droits de l’homme de nos compatriotes « , a écrit M. Gil sur son compte Twitter.

Il a également demandé des garanties pour que les avions de la compagnie aérienne nationale Conviasa puissent atterrir et décoller dans la zone, « ainsi que se ravitailler en carburant dans le cadre d’une éventuelle opération de notre plan Vuelta a la Patria, qui nous permettra de ramener nos compatriotes sains et saufs ».

À la frontière entre le Pérou et le Chili, des centaines de migrants, pour la plupart des Vénézuéliens et des Haïtiens, sont bloqués depuis des jours, incapables de retourner sur le territoire chilien ou d’entrer au Pérou, sans eau, sans nourriture et sans services sanitaires.

À proximité de la frontière entre le département péruvien de Tacna et le département chilien d’Arica, le Pérou a déployé vendredi 390 agents de la police nationale et 196 militaires, à la suite de l’entrée en vigueur de l’état d’urgence dans les zones frontalières du pays.

Les membres des forces armées péruviennes, comme l’ont indiqué les autorités la veille, ont été positionnés le long de 12,5 kilomètres de la frontière afin d’appuyer les policiers dans 12 points critiques de la zone.

Le ministre péruvien de l’intérieur, Vicente Romero, a déclaré à la station de radio RPP que, du côté péruvien, le service des migrations autorisait « uniquement et exclusivement » les migrants munis de visas, de passeports et de cartes d’identité d’étrangers à entrer dans le pays, mais il a insisté sur le fait que « s’ils n’ont pas de documents, ils ne peuvent pas entrer au Pérou ».

« Nous travaillons précisément pour pouvoir obtenir l’intervention d’un acteur très important, qui doit être le Venezuela, afin d’autoriser le retour des citoyens », a déclaré le ministre de la Défense, Jorge Chávez, à la RPP.

La situation des centaines d’Haïtiens également bloqués à la frontière du Chili avec le Pérou est préoccupante, d’autant plus qu’aucun communiqué officiel n’a été émis par la Chancellerie haïtienne concernant les mesures à être prises pour leur venir en aide. Cette situation démontre une certaine négligence envers les citoyens haïtiens confrontés à des conditions climatiques extrêmes, alors même que le gouvernement de facto est occupé à travailler sur l’occupation du territoire national pour mieux, dénonce-t-on, de « réduire Haiti à sa plus simple expression ».

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