Un bateau transportant plus de 300 migrants haïtiens a tenté d’atteindre les côtes américaines de la Floride cette semaine lorsqu’il a été intercepté et encerclé par plusieurs navires des garde-côtes américains (USCG).
Samedi 18 février 2023 ((rezonodwes.com))– La politique de libération conditionnelle humanitaire pour les Cubains, les Haïtiens, les Nicaraguayens et les Vénézuéliens a pour effet d’avertir que les migrants qui arrivent illégalement par la mer seront renvoyés immédiatement au port de départ et ne pourront pas bénéficier de ces dispositions.
Les Garde-Côtes américains (USCG) ont indiqué que les migrants, en particulier des haïtiens et des cubains surpris en train de tenter d’entrer illégalement aux États-Unis et rapatriés ne pourront pas bénéficier du programme de libération conditionnelle humanitaire récemment annoncé.
Dans un communiqué publié par l’agence de sécurité maritime, le contre-amiral Brendan McPherson, commandant du septième district et directeur de la Homeland Security Task Force, a prévenu que ses équipes « sauveront et rapatrieront toute personne tentant d’entrer illégalement aux États-Unis par la mer ».
Il a en outre déclaré que « les incursions à la frontière maritime du sud-est entraîneront l’expulsion et l’inéligibilité aux options d’immigration légale ».
Le responsable américain a rappelé aux personnes qui tentent de migrer illégalement vers les États-Unis par la mer que ces traversées sont très dangereuses et présentent un risque de mourir en mer.
L’USCG rappelle que l’administration du président Joe Biden a annoncé sa nouvelle politique visant à réguler la migration légale, pour laquelle elle délivrera 30 000 visas par mois aux Cubains, Haïtiens et Nicaraguayens éligibles à ce programme.
Les personnes intéressées doivent remplir plusieurs conditions obligatoires, dont la présence d’un « sponsor » ayant une résidence légale aux États-Unis, qui sera chargé de démontrer qu’il dispose de fonds économiques suffisants pour couvrir certaines dépenses du demandeur pendant une période déterminée.
Enfin, il a été signalé que le gouvernement de la Maison Blanche a établi une peine de cinq ans sans droit d’entrée aux États-Unis pour les personnes originaires de Cuba, d’Haïti et du Nicaragua qui cherchent à entrer illégalement dans le pays par sa frontière avec le Mexique.