Au pays du monarque Henry, la seule industrie qui ne chôme pas, c’est l’industrie du kidnapping montrant cette semaine son haut degré de nuisance et savoir-faire dans l’emplacement des poches de gangs dans toutes les banlieues environnantes de la capitale, au moment où des mots d’élections-sélections programmées – éventuellement sur recommandation du HCT – sont sur les lèvres des partisans de la coalition PHTK3/PHTK4.
Un chef syndicaliste de l’HUEH: « A l’hopital général, les malades y viennent pour mourir »
Dimanche 22 janvier 2023 ((rezonodwes.com))–En Haiti, lors d’un entretien d’un médecin-résident de l’hôpital général (HUEH) avec un journaliste d’une station de radio de la capitale, il est étonnant d’apprendre que les ouvriers des manufactures et de jeunes médecins-satagiaires sont logés à la même enseigne du seuil de la pauvreté avec moins de 5$ par jour pour assurer leurs engagements.
Selon le Dr. George qui intervenait à l’émission, c’est moins que $3 par jour que gagne un médecin-résident à l’hôpital général. « Nap jonche sou sèy povrete-a« , a-t-il admis spécifiant qu’ « avec un salaire de 406 Gourdes par jour, c’est la misère alors que depuis 2016, la grille de salaire a recommandé quelque 5 000 Gourdes mensuellement qui tarde encore à être appliqué« .
Actuellement, a précisé le praticien qui se fait le porte-parole d’office des grévistes, par les temps qui courent, « c’est seulement 12 600 Gourdes (406 Gourdes/jour) avant taxes comme rémunération que perçoit le médecin-résident ». Il a ajouté que pour l’interniste c’est moins de 10 000 Gourdes ou moins de $100 américains.
L’absence d’un cafeteria ou d’un lieu de recreation, comme l’exige cette noble profession, est dénoncée car, a révélé Georges, encouragé dans son mouvement de revendications par un confrère ainé et très mature en politique, « il y a environ 200 médecins internistes et résidents à l’Hopital Général, le plus grand centre hospitalier du pays.
En Haïti, le personnel hospitalier, les professionnels de la santé et des médecins résidents ont souvent organisé des grèves pour protester contre les mauvaises conditions de travail et les salaires insuffisants. Ces arrêts de travail, le plus souvent, peuvent causer des perturbations importantes dans les soins de santé fournis aux patients, qui dépendent souvent des hôpitaux publics pour leurs soins.
Les médecins-résidents demandent généralement une augmentation de salaire, des conditions de travail plus sûres et des heures de travail raisonnables, et des avantages sociaux comme des vacances payées, une assurance maladie, etc.
L’Hôpital général de Port-au-Prince est un des principaux centres hospitaliers publics d’Haïti, qui offre des soins de santé à un grand nombre de personnes défavorisées.
