Nasa TV Live | Tout sur le vol Artemis 1 vers la Lune cette nuit

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La NASA inaugure son nouveau programme lunaire par un vol d’essai d’une toute nouvelle fusée et d’une nouvelle capsule.

Le décollage est prévu tôt mercredi matin du Centre spatial Kennedy en Floride. Ce vol d’essai a pour but d’envoyer une capsule d’équipage vide sur une orbite lunaire lointaine, 50 ans après les célèbres missions lunaires Apollo de la NASA.

Le projet est en retard de plusieurs années et dépasse le budget de plusieurs milliards. Le prix du vol d’essai: plus de 4 milliards de dollars.

Avec ses 98 mètres, la nouvelle fusée est plus courte et plus mince que les fusées Saturn V qui ont propulsé 24 astronautes d’Apollo sur la lune il y a un demi-siècle. Mais elle est plus puissante, avec une poussée de 4 millions de kilogrammes (8,8 millions de livres). Elle s’appelle la fusée Space Launch System, SLS en abrégé, bien qu’un nom moins encombrant soit en cours de discussion.

Contrairement à la fusée Saturn V, la nouvelle fusée est équipée d’une paire de boosters latéraux issus des navettes spatiales de la NASA. Les boosters se détachent au bout de deux minutes, tout comme les boosters des navettes. L’étage central continue de fonctionner avant de s’écraser dans le Pacifique. Moins de deux heures après le décollage, un étage supérieur envoie la capsule Orion vers la Lune.

Le vol d’Orion devrait durer 25 jours, du décollage en Floride à l’amerrissage dans le Pacifique, soit à peu près la même durée que les voyages des astronautes. Il faut près d’une semaine pour atteindre la lune.

Après avoir fait le tour de la Lune, la capsule entre dans une orbite lointaine dont le point le plus éloigné se situe à près de 64 000 kilomètres (40 000 miles). Orion se trouverait ainsi à environ 435 000 kilomètres de la Terre, soit plus loin qu’Apollo. Le grand test a lieu à la fin de la mission, lorsqu’Orion entre dans l’atmosphère à 40 000 km/h avant de s’écraser dans le Pacifique. Le bouclier thermique utilise le même matériau que les capsules Apollo pour résister à des températures de rentrée de 5 000 degrés Fahrenheit (2 750 degrés Celsius). Mais la conception avancée anticipe les retours plus rapides et plus chauds des futurs équipages de Mars.

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