En Haiti, le pays le plus corrompu de la région, plus un officier de police commet des exactions sur la population, plus ses services sont appréciés par ses tuteurs et les exemples sont nombreux…Normil Rameau, Léon Charles, Frantz Elbe…pour ne citer que ceux-là. Plus de 200 citoyens exécutés à Cité Soleil, Bertho Dorcé encore en poste en Haïti !
Le président équatorien a également demandé la démission d’autres hauts responsables de la police à la suite de la disparition d’une femme de 34 ans le 11 septembre, qui a été retrouvée mercredi sur une colline près du commissariat de police.
Samedi 24 septembre 2022 ((rezonodwes.com))–Le président équatorien Guillermo Lasso a limogé vendredi deux généraux de la police et demandé la démission d’autres personnes dans le cadre d’une enquête sur le meurtre d’une avocate dans une école de formation d’officiers.
« J’ai demandé aux commandants de police de mettre leurs postes à disposition, en présentant leurs démissions respectives. Le gouvernement national appréciera leur permanence dans l’institution », a écrit M. Lasso sur son compte Twitter.
Il a ajouté qu’il avait ordonné « que les généraux Freddy Goyes et Giovanni Ponce soient licenciés des forces de police ». Goyes était le directeur national des enquêtes de la police judiciaire et Ponce était le chef de la sécurité et de l’ordre publics.
Cette annonce fait suite à la découverte du corps de l’avocate María Belén Bernal, qui a disparu le 11 septembre après être entrée à l’Escuela Superior de Policía (ESP) pour rendre visite à son mari, le lieutenant Germán Cáceres, considéré comme suspect de meurtre et en fuite.
Le corps a été retrouvé mercredi sur une colline près de l’école des officiers, située dans la banlieue de Quito. Le président a qualifié l’affaire de « féminicide ».
En réponse au président, le commandant général de la police, Fausto Salinas, a déclaré que lundi, les membres du commandement de la police rendront leurs « positions disponibles ». Bernal, 34 ans, a été enterrée vendredi. Une marche menée par sa mère, Elizabeth Otavalo, a accompagné le cercueil jusqu’à un cimetière situé au nord de la capitale équatorienne.
Des membres de la famille et des militants portaient des photos de l’avocate et de son mari, pour lesquels le gouvernement offre jusqu’à 20 000 dollars de récompense pour toute information.
Cette affaire a une nouvelle fois déclenché l’alarme dans le pays à propos des féminicides, qui, selon les organisations sociales, sont au nombre de 206 depuis le début de l’année. Selon le bureau du procureur général équatorien, il y a eu au moins 573 féminicides depuis 2014.
Pour cette affaire, une cadette qui aurait eu une relation avec Cáceres reste en détention et 12 officiers en uniforme font l’objet d’une enquête.
