Le Dr. Ariel Henry qui va revenir vendredi au pays avec les poches pleines tèt kale de promesses des « investisseurs » rencontrés (en cachette) en Floride, va faire nourrir l’espoir chez des incrédules. Et tout cela sera loin d’être un « fake news » pour Laurent Lamothe, l’homme des 21 stades sportifs virtuels.
Jeudi 8 septembre 2022 ((rezonodwes.com))–
Plus de 1 800 Haïtiens ont déjà été rapatriés pour l’année, selon les données fournies par le ministère de l’Immigration.
Trois cent vingt Haïtiens ont été rapatriés en janvier, 130 en février, 499 en mars, 386 en avril et 225 en mai.
On constate une baisse des rapatriements au cours des trois derniers mois.
Seuls 20 Haïtiens ont été rapatriés en juin, 29 en juillet et 183 en août.
Cinquante et un Haïtiens ont été rapatriés entre le 1er et le 7 septembre.
L’année dernière, 2 815 migrants ont été rapatriés par le ministère de l’Immigration. Sur ce chiffre, 2 219 migrants étaient haïtiens.
Les Bahamas ont connu une forte augmentation de la migration haïtienne cette année.
En début de semaine, le Commodore Dr. Raymond King de la Royal Bahamas Defence Force a déclaré qu’un peu moins de 2 400 migrants – pour la plupart haïtiens – avaient été appréhendés dans les eaux bahamiennes depuis janvier. Ce chiffre dépasse le nombre de migrants appréhendés au cours des trois dernières années combinées.
« Ce que nous avons constaté maintenant, c’est que ces navires se déplacent haut sur le Grand Bahama Bank », a-t-il déclaré aux journalistes.
« Ils essaient d’échapper à la patrouille frontalière cubaine ainsi qu’aux garde-côtes américains, en se déplaçant dans nos eaux intérieures, sur le banc lui-même. Cela semble être une tendance à laquelle nous devons maintenant prêter attention. »
Les défis économiques et sociaux se sont aggravés en Haïti, qui a été témoin ces derniers mois de diverses atrocités aux mains des gangs de rue.
En juillet, le bureau du Haut-Commissaire aux droits de l’homme des Nations unies (ONU) s’est dit profondément préoccupé par l’aggravation de la violence à Port-au-Prince et par l’augmentation des violations des droits de l’homme commises par des gangs lourdement armés contre la population locale.
« Nous demandons instamment aux autorités de veiller à ce que tous les droits de l’homme soient protégés et placés au centre de leurs réponses à la crise », a déclaré Jeremy Laurence, porte-parole du Bureau des droits de l’homme des Nations unies.
« La lutte contre l’impunité et les violences sexuelles, ainsi que le renforcement de la surveillance et de la communication des droits de l’homme, doivent rester une priorité. »
De janvier à fin juin, le bureau a recensé 934 meurtres, 684 blessures et 680 enlèvements dans la capitale.
Sur une période de cinq jours, du 8 au 12 juillet, au moins 234 autres personnes ont été tuées ou blessées dans des violences liées aux gangs dans le quartier de Cité Soleil.
Le mois dernier, le Premier ministre Philip Davis a déclaré que la détérioration de la situation en Haïti était une préoccupation pour les responsables bahaméens.
Il a décrit la migration illégale d’Haïtiens vers les Bahamas comme « une question de sécurité ».
source: The Nassau Guardian
