Y-a-t-il un ministère haïtien des Affaires Etrangères ou encore un ministère des Haïtiens Vivant à l’Etranger?
À ce jour, six victimes sur les 17 ont été officiellement identifiées, selon la Public Hospitals Authority.
Les familles des migrants haïtiens morts dans la tragédie du bateau, le 24 juillet dernier, ont un délai pour identifier leurs proches, exigent les autorités des Bahamas.
Mardi 16 aout 2022 ((rezonodwes.com))–Selon le journal The Nassau Guardian, « le gouvernement des Bahamas a donné aux familles des migrants haïtiens décédés lors d’une opération ratée de passage de clandestins en juillet dernier deux semaines pour récupérer leurs dépouilles« .
« Le coroner a déjà discuté avec le gouvernement haïtien, qui en a parlé aux familles des autres victimes qui n’ont pas de pièce d’identité officielle, pour les dépouilles restantes« , a déclaré une source gouvernementale à The Guardian, qui n’a pas souhaité être identifiée car elle n’était pas autorisée à s’exprimer sur le sujet.
« Le coroner leur a donné deux semaines supplémentaires pour produire des pièces d’identité. Dans le cas contraire, les corps seront remis au gouvernement haïtien. » a confié la source.
Quarante-cinq personnes se trouvaient à bord d’un bimoteur de 33 pieds – qui, selon les autorités, se dirigeait vers Freeport, Grand Bahama ou la Floride – lorsqu’il a chaviré à quatre ou cinq miles nautiques de l’entrée du port de Nassau, peu après 1 heure du matin, le 24 juillet. Dix-sept personnes – des migrants Haïtiens – sont mortes noyés.
Jusqu’à présent, six victimes ont été officiellement identifiées, selon l’Autorité des hôpitaux publics. Une fillette d’un an et une autre de 13 ans figurent parmi les personnes identifiées.
Les corps des victimes sont conservés à la morgue de l’hôpital Princess Margaret.
Vingt-cinq personnes, dont deux Bahaméens, figurent parmi les survivants sauvés des eaux au large de New Providence, selon les autorités.
Quatre hommes ont été inculpés de 18 chefs d’accusation d’homicide involontaire en rapport avec la tragédie.
Le 18e chef d’accusation concernait l’homicide involontaire d’un enfant à naître, car l’une des 17 victimes était enceinte.
