Crise de carburant – beaucoup de rendez-vous médicaux sont ratés, des Port-au-Princiens se croisent les petits doigts pour ne pas avoir à sortir la nuit de leur maison pour urgence médicale, des gangs assurent la circulation des véhicules dans certains endroits et rançonnent les chauffeurs à leur guise. Voilà en partie le panorama de la situation en Haïti, un pays dirigé par des gens soupçonnés de corruption, de détournements de fonds, de crimes et par-dessus tout doublés d’un anti-patriotisme ne se préoccupant pour autant que des affaires des autres qui ont mis sur place des mécanismes de résolution de nombreuses situations conflictuelles.
Mercredi 10 aout 2022 ((rezonodwes.com))–Alors que la coalition au pouvoir PHTK-SDP-Fusion-MTV-Inite se révèle incapable de cristalliser une relation antagoniste pour revenir ipso facto à l’ordre constitutionnel déraillé et très néfaste pour le pays, pince-sans-rire, le ministre Tèt Kale des Affaires Etrangères, sur insistance du Dr. Ariel Henr, premier ministre de fait, invite la Chine et Taïwan au dialogue. Une annonce qui est arrivée seulement quelques heures après que le belligérant asiatique eut lui-même annoncé avoir mis met fin à six jours d’exercices militaires autour de Taïwan.
Le ministère des affaires étrangères de la république d’Haïti qui se dit « préoccupé vivement par la récente montée de tension observée dans le détroit de Taiwan », invite les deux parties « Pékin et Taïwan » à prendre part au dialogue en vue de résoudre leur différend, tout en se référant aux principes énoncés dans la charte des Nations-Unies. Toutefois, ces « principes » dont fait allusion le chef de la diplomatie haïtienne, ne donnent aucun droit à des ambassadeurs accrédités en Haïti de se constituer en un « Core Group » pour donner des directives générales aux « autorités constitutionnelles établies ».
« L’aspect le plus surprenant dans l’intervention du régime PHTK 3 dans les conflits Chine-Taiwan, c’est qu’à quelques mètres de Anse-à-Pitres, il se déroule une situation extrêmement dangereuse à la frontière avec la mort d’homme« , ont commenté des internautes ne cachant pas leur frustration face au mépris affiché par les dirigeants haïtiens incapables d’assumer leurs responsabilités. « Déjà une semaine passée, aucune réaction venant des officiels de Port-au-Prince, après l’exécution d’un ressortissant haïtien à la frontières Pedernales et Anes-à-Pitres aptes à opiner sur la politique des autres« .
En effet, Rezo Nòdwès a appris que le marché d’échange bilatéral ou binational qui a lieu les lundis et vendredis entre Pedernales et Ansa a Pitres, en Haïti, est dysfonctionnel alors que le contrôle du passage à la frontière est renforcé militairement.
« Les Haïtiens, au milieu des conflits qui ont provoqué à la fin de la semaine dernière la mort d’un de leurs compatriotes, ont décidé de s’absenter« , rapporte plusieurs quotidiens dominicains énumérant les pertes énormes qui se chiffrent en millions pour les négociants. Le fait que les Haïtiens ont boudé le marché des Pedernales, « cela a entraîné la non-vente des produits, laissant le marché binational littéralement paralysé, avec des pertes se chiffrant en millions pour les négociants« .
A la frontière, où le renfort militaire est maintenu sur ordre de la Direction Générale des Migrations (DGM), selon le journal El Proceso, il a été observé que les commerçants haïtiens n’ont pas traversé jusqu’à la place Pedernales, tandis que la plupart des vendeurs dominicains ne se sont pas présentés et que d’autres sont restés en attente du développement économique.
Il est important de rappeler que la semaine dernière, le marché bilatéral entre Pedernales et le village haïtien d’Ansa a Pitres a commencé avec trois heures de retard, car le responsable de la direction des migrations de cette localité a décidé de prendre le contrôle de la place, une mesure qui a provoqué de nombreux désaccords entre les commerçants.
